@sampiero
Le problème c’est que les oignons, maintenant, la Grèce ainsi que son ail, elle l’importe de chine. Et que les produits ne doivent pas être terribles....
La Grèce importe aussi ses tomates aussi on croit rêver ! ....Avant d’entrer dans l’euro, elle était tout de même autonome au niveau des fruits et légumes. Plus rien à part l’économie du tourisme, la fonction publique cancéreuse, hypertrophiée, et les armateurs épargnés....M’enfin, il y a des grecs qui ont pris conscience du problème, de la fatuité des chose, et qui renouent avec la fierté, dont on parle tant, en retrouvant des bases d’autonomie toutes simples, qui étaient naturelles, avant que les subventions n’arrivent.
« Avant que viennent les marchands ! » Chantait Moustaki, il y a trente ans.
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La fierté, je ne crois pas que ça se décrète que ça s’exige, que l’on puisse revendiquer cela à Bruxelles, ou ce truc n’a pas une ligne sur les livres de compte.
La fierté, il faut travailler à une cadre pour qu’elle s’exerce, se libérer des chaines de la grotte de Platon. Cette grotte n’est elle pas une banque ? La fierté ,c’est un combat une façon de vivre, une certaine intransigeance, et il faut reconnaître que la Grèce a tout fait pour se retrouver dans la main des décideurs.
Elle peut pleurer, trépigner, ça ne changera rien à l’affaire. La baudruche s’est dégonflée, les étais ne tiennent plus rien qu’un décor de cinéma, des banques avec rien derrière le guichet, sinon un pipe line venant de Bruxelles. .La faute aux européens d’’avoir tout donné, pourri l’enfant gaté ? C’est l’éternel procès des parents quand un gamin tourne mal. Sand doute il aurait fallu pas donner des chèques sans un minimum de contrôle. Mais alors, on aurait eu beau jeu alors de reprocher à L UE un contrôle paternaliste, humiliant colonial,sur un pays autonome. On peut retourner l’ouvrage comme on veut, si on veut bien arrêter de se gargariser de théorie marxisante à la petite semaine, qui ne veut absolument rien dire, dans ce tient plus de comptes de margoulins, et de la rencontre d’une économie exotique, moyennageuse, avec une autre technocratique et aveugle des différences, ne concevant pas qu’elle incarne autre chose qu’un bel avenir, dans le meilleur des mondes possibles
La facilité corrompt, et vous installe dans une sorte d’autisme, de tentation de remettre ça après un coup gagnant.
C’est la psychologie du joueur à qui tout réussi qui se relâche, qui pense qu’il aura toujours la baraka une sorte d’élu des dieux depuis 20 ans, 30 ans, surtout les jeux olympiques d’Athènes et l’arrivée de l’euro, cette poule aux œufs d’or qui a eu raison d’une économie vivrière de bergers qui faisait pourtant des gens heureux et fiers. On en revient à la fierté qui n’a pas de cours en bourse, qui exige une autonomie de décision, ou de révolte.
Qui est responsable ; les autres disent certains.
Tant qu’on se dira ça, on se condamne à l’aveuglement et au perpétuel retour des choses.