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Commentaire de Jonas

sur Appel à l'unité du pays : Nous sommes tous des Ghardaouis


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Jonas 13 juillet 2015 17:52

 A l’auteur de cet article qui est honnête mais ne va pas au fond. 

Il occulte la chinalgérie . La Chine qui est devenue le premier fournisseur du pays. L’auteur critique souvent dans ses interventions le libéralisme mais ne dit mot sur le mercantilisme chinois. 

Son leitmotiv c’est la critique de l’Occident. Je rappelle à l’auteur ceci : 

La situation de l’Algérie ressemble à celle du Venezuela, toutes les deux économies demeurent dépendantes de leurs rentes énergétiques a plus d’un titre , outre leurs contributions directe à la formation du PIB, le secteur des hydrocarbures représente 97% pour l’Algérie et 94% pour le Venezuela. soit 60% pour les recettes de l’Etat via la fiscalité pour l’Algérie , avec 35% du PIB et 63 % , pour le Venezuela avec 65% des recettes et plus de 40 du PIB. 

Je fais la comparaison entre ces deux pays parce qu’ils sont l’exemple de pays rentiers qui ont tout sacrifié en se  complaisant uniquement sur l’exportation des hydrocarbures. ( C’est également le cas de beaucoup de pays africains) 
Ces pays commencent a connaître des agitations nombreuses et plus médiatiques à cause de la baisse du prix du pétrole. Jusqu’à présent , ils ont acheté la paix sociale grâce aux subventions des produits de premières nécessités. Lait, huile, pain, essence, énergie etc. 
 
Je ne vais pas entamer une polémique avec l’auteur , les événements de GhardaÏa , sont prévisibles , là comme ailleurs en Algérie. Le Chômage, le manque de logement ,le manque d’hôpitaux , de médicaments et dans certains villages on va encore chercher l’eau potable à dos de mulet. Dans d’autres des coupures d’électricité. Pourtant l’Algérie est un pays riche. Je pense que ce pays ne manque ni de ressources ni de besoins. Il lui faut seulement d’ hommes intègres et réalistes . pour s’atteler à développer la production nationale et se projeter vers l’exportation, limiter la dépendance des hydrocarbures ,une politique interne stable, des règles strictes pour les affaires afin d’ attirer les investissements privés. C’est ce que l’on appelle la mondialisation. 
J’espère que l’auteur lira cet extrait qui lui montrera le temps perdu. 
(…)
<< J’ai pris beaucoup de notes . Au moment de mon départ , nous nous sommes quittés avec émotion et j’ai refait tout le chemin du retour avec un autre djoundi .A mon arrivée à la caserne, j’ai été très bien accueilli, j’avais fait mes preuves. Un jeune capitaine de l’ALN aux magnifiques yeux bleus , un de ceux qui m’avaient parlé le premier jour , m’a pris en charge, il me racontait presque poétiquement son bouleversement et la beauté de l’aube algérien. Sachant que j’étais juif, il avait ajouté : « Après l’indépendance , nous devons envoyer des missions en Israël ». et, comme je m’étonnais : « Oui, nous avons énormément à apprendre d’eux.— En quel domaine ? demandai-je ,— Oh, les kibboutzim, l’irrigation, l’afforestation, l’amélioration des sols. » Ce capitaine qui n’ a pas cessé de me piloter pendant le reste de mon séjour s’appelait Abdelaziz Boutéflika. On sait qu’il est président de la République algérienne >>. ( -Le lièvre de Patagonie- Claude Lanzmann, Gallimard , 2009, p.359) aujourd’hui les kibboutz ne représente que 2% , et le petit israël est 4 eme puissance hIgh-tech , plusieurs Prix Nobel etc. « Il n’y a de richesse que d’ hommes » Jean Bodin. 
 

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