L’Europe allemande.
TINA !
There Is No Alternative !
La zone euro, c’est la zone mark.
La politique monétaire de la zone euro, c’est la politique d’Angela Merkel.
Aujourd’hui, il n’y a qu’une seule politique possible en Europe : c’est la politique d’Angela Merkel.
«
Tout à coup, l’Europe se met à parler allemand. » (déclaration du
leader des députés chrétiens-démocrates, Volker Kauder, au congrès de
son parti, le 15 novembre 2011)
« Tout
à coup, l’Europe se met à parler allemand. » Maladroite ou cynique, la
déclaration du leader des députés chrétiens-démocrates, Volker Kauder,
au congrès de son parti, le 15 novembre 2011 à
Leipzig, est bien dans le style de l’époque. Le ténor de la CDU a été
ovationné lorsqu’il a précisé que ce n’était pas la langue de Goethe qui
s’imposait, « mais l’acceptation des idées politiques pour lesquelles
Angela Merkel se bat avec tant de succès ».
http://www.challenges.fr/economie/20111124.CHA7248/l-europe-a-l-heure-allemande.html
Au sujet de l’Europe allemande :
Charles de Gaulle rêvait de construire une Europe des Etats indépendants, une Europe des Etats souverains.
En revanche, l’Allemagne rêvait de construire une Europe allemande !
Entre 1965 et 1969, Charles de Gaulle est de plus en plus violent lorsqu’il parle de l’Allemagne.
Je recopie un passage de l’historien Eric Roussel, dans son livre « De Gaulle », édition Tempus, tome 2, page 575 :
A
mesure que le temps passe, de Gaulle semble de plus en plus enclin à
faire cavalier seul sur le plan international, à aller jusqu’au bout de
la logique exposée dans Le Fil de l’épée. Henry Kissinger en a eu la
preuve lors d’un dîner à l’Elysée. Ayant demandé au général comment il
pensait éviter que l’Allemagne ne domine l’Europe dont il rêvait, il
s’est entendu répondre, très calmement : « Par la guerre. » « Il faudra
leur rentrer dans la gueule », dira le général peu après à l’amiral
Flohic, soucieux d’avoir son avis sur le même sujet.