Mon pauvre wesson, vous ne comprenez rien, vous ne pouvez pas comprendre.
Que repprochez-vous à l’Allemagne ? De défendre ses intérêts ? De s’être relevé de la ruine totale et d’une réunification qui lui a côutée 1 billiard d’€ ? D’être redevenue en l’espace de quelque décennies la première puisance industrielle mondiale ? D’être ultra compétitive ? De se servir de l’euro comme d’un cheval de Troie contre ses prétendus partenaires européen ? De ne pas « jouer » la solidarité européenne conformément à votre vision phantasmée - et nous y revenons donc toujours - des rapports de forces politiques en Europe ? De ne pas vouloir dissoudre sa souveraineté dans la technostructure euro-fédéraliste, comme vous autres, et qui est le corrolaire absolument inevitable si vous souhaitez conserver l’euro ?
Vos contradictions et celles de vos mentors éclatent au grand jour : c’est l’Allemagne et nulle autre qui a défendu au mieux sa souveraineté dans cette affaire. Vous leur repprochez car vos proximités politique en Grèce, élues sur un programme de rupture tel que Mélenhon le revendique, se sont couchées devant les injonctions allemandes comme des garces en chaleur.
Je me contrefous du sort de la Grèce comme une majorité d’européens. Que les grecs se démerdent, voilà ma réponse. Comme ils se sont démerdés ces deux derniers millénaires. Ils n’en sont pas morts que je sache ? Au contraire, c’est dans l’Union fédéraliste aujourd’hui qu’ils crèvent. Drôle de paradoxe pour nos belles âmes européistes tel Tsipras et Mélenchon.
Ce qui m’importe avant toute chose c’est l’avenir de la France, de ce pays qui a déjà 2000 milliards d’€ de dettes que l’on sait que l’on ne remboursera pas nous non plus. Qu’elle est la logique de venir en aide alors que nous sommes déjà en trains de couler ? En secourisme, la première des règles veut qu’un individu ne doive porter secours que dans la mesure où il ne se met pas lui-même en danger.
D’autre part, et nous atteignons là le summum de votre imposture : c’est l’Allemagne qui s’est confrontée aux Etats-Unis et aux instances internationales (FMI, UE, eurogroupe) qui voulaient tous eux, obtenir un accord et sauver leur merveille, soit la construction européenne sous domination atlantiste.
Alors que l’Allemagne était prêt à rompre avec ce système pervers anti-économique et anti-démocratique, et c’est là votre immense paradoxe : l’Allemagne, à travers l’intransigeance de ses dirigeants encore soucieux de l’avenir de leur peuple et nation, a contrario de tous les autres dirigeants lâches, corrompus ou soumis à l’euro-atlantisme, notre président de la Ripouxblique en tête, était prête à offrir à la Grèce son sauf conduit, la sortie de l’euro, seul à même de permettre un redressement économique effectif à terme, et un retour dans la dignité. Mais par son propre chemin.
Que cela vous fait donc de vous retoruver dans le même camp qu’Hollande et Obama ?
Mélenchon, encore une fois, se trompe et trompe son monde sur l’Allemagne. Mais je comprends bien les raisons qui poussent notre mystificateur professionnel à chercher un bouc émissaire à la crise structurelle posée par le processus fondateur même auquel il a adhéré jadis, Maastricht : cela lui permet de se défausser à faible coût de ses propres responsabilités et aveuglement.
Cela lui permet de faire oublier aux doux naïfs qui ont voté pour lui en 2012, que ce salopard a fait élire un « Young Leader » encore plus aligné sur la géopolitique américaine que ne l’était Saközy (c’est dire), encore plus soumis aux instances européennes, encore plus enféré dans l’idéologie euro-mondialiste, encore plus traitre à l’intérêt des français et de la Nation française, en somme, encore plus anti-français.