@jaja
Tous ceux qui s’en réclament se sont lassés depuis bien longtemps des promesses et des jours radieux promis ...
Vous pouvez avoir la meilleure analyse possible du capitalisme, de l’évolution de la finance, de son emprise sur tous les secteurs, ... On pourrait en discuter mais pour la majeure partie, si on enlève le fatras idéologique et le vocabulaire marxien, l’analyse de nos sociétés que vous faites est assez proche de ce que « tout le monde constate ». Il n’empêche que vos propositions sont ignorées au mieux et quand elles sont connues elles sont désapprouvées par ceux qui seraient censés à en être les premiers bénéficiaires.
Le défaut des partis ou organisations qui se veulent représentantes de la classe ouvrière est leur impossibilité à bâtir une alternative crédible au capitalisme. Quand je dis crédible, c’est par ceux qui constitueraient la classe ouvrière.
Il existe une autre raison à cet obstacle auquel tout les « révolutionnaires » se heurtent. S’il existe une vraie classe qui subit la crise, qui est la victime de la mondialisation, des délocalisations, il y a bien longtemps qu’elle n’est plus ouvrière. Elle est essentiellement constitué des exclus sociaux, par une éducation qui les exclue. En essayant de les faire rejoindre le moule républicain, les petits soldats de la républiques, les écoles n’arrivent plus à former ces populations exclues, souvent dans une misère sociale et individuelle qui empêche même toute solution.
Alors, vous pouvez toujours espérer voir venir le jour de la révélation, la conscience de classe ne viendra pas tant que « ces couches de prolétaires paupérisés » ne seront pas prêts à recevoir ce discours révolutionnaire. De plus il, est à parier que la sortie de la paupérisation ne déclenche pas la conscience de classe mais plutôt un désir d’ascension sociale bien compréhensible.
Ce dilemme est incontournable, l’éducation qui pourrait faire émerger une conscience de classe sera plus surement utilisée pour s’intégrer à la société et accéder à un niveau social plus élevé.