@COURTILLE
Lisez l’article 50 en entier et vous aurez votre réponse (alinéa 3 : " à défaut, deux ans après la
notification visée au paragraphe 2 [...]"). S’il n’y a pas d’accord, un délai maximal de 2 ans est prévu.
Article 50
- Tout État membre peut décider, conformément à ses règles constitutionnelles, de se retirer de l’Union.
- L’État
membre qui décide de se retirer notifie son intention au Conseil
européen. À la lumière des orientations du Conseil européen, l’Union
négocie et conclut avec cet État un accord fixant les modalités de son
retrait, en tenant compte du cadre de ses relations futures avec
l’Union. Cet accord est négocié conformément à l’article 218, paragraphe
3, du traité sur le fonctionnement de l’Union européenne. Il est conclu
au nom de l’Union par le Conseil, statuant à la majorité qualifiée,
après approbation du Parlement européen.
- Les traités cessent
d’être applicables à l’État concerné à partir de la date d’entrée en
vigueur de l’accord de retrait ou, à défaut, deux ans après la
notification visée au paragraphe 2, sauf si le Conseil européen, en
accord avec l’État membre concerné, décide à l’unanimité de proroger ce
délai.
- Aux fins des paragraphes 2 et 3, le membre du Conseil
européen et du Conseil représentant l’État membre qui se retire ne
participe ni aux délibérations ni aux décisions du Conseil européen et
du Conseil qui le concernent.
La majorité qualifiée se définit
conformément à l’article 238, paragraphe 3, point b), du traité sur le
fonctionnement de l’Union européenne. - Si l’État qui s’est retiré de l’Union demande à adhérer à nouveau, sa demande est soumise à la procédure visée à l’article 49.