Vous avez raison Mr Mourey, on ne sait jamais...
À ce propos, en matière de religion et de ses fondements, le savoir n’est qu’une étape vers la vérité qui, elle, n’est prévue que pour le cœur.
Personnellement, je ne suis pas un religieux (si le doute aurait pu vous effleurer quant à mes propos ci-avant) mais un gnostique (je crois que ce fut clair.). L’étude de la religion et, par là même, de sa forme (les écritures) est un chemin bien difficile. Il faut faire la part des choses comme un sculpteur qui dégauchit la pierre apparemment monolithe mais dont le potentiel ne dépend que de celui qui la taille... Ainsi, les expériences que vous avez pu vivre sont d’autant d’outils plus ou moins performants que vous utilisez pour donner forme à votre œuvre.
L’étude des textes « sacrés » souffre de ses propres concepts, intimes et profonds.
Les vôtres sont personnels et cela justifie l’angle par lequel vous choisissez de sculpter votre opinion.
C’est d’ailleurs tout à votre honneur car la dignité d’un homme se joue dans la partie dont il a lui même fixé les règles, sinon, ce sont les autres qui s’en chargent.
Pourtant, j’ai l’honneur de confronter mon opinion à la vôtre. Non pas que la mienne soit meilleure, loin de là mais sans doute, dans la beauté des choses, complémentaire. Sans cela, point d’échange et même point de démonstration publique qui construisit la base de cet échange.
Pour ma part, je ne considère pas que les écritures soient des « histoires » ou plutôt si. Ce sont des histoires comme les contes qui jonchent l’inconscient des enfants qui grandissent avec une base, un développement, une morale qui place la question de la compréhension, de la transgression, de la morale, de l’ordre social,... Et surtout, de la réflexion. Hors, cette réflexion peut se servir de l’histoire mais, justement, là n’est pas la question. Ceci est un point central qui partage l’incrédule qui le place dans le déni et le croyant incapable de se dépasser vers l’esprit. Il faut éviter donc de parler de religion mais de spiritualité. La religion est une affaire d’opinion, la spiritualité, elle, est une affaire de cœur.
Le message des nombres n’est, à mon sens, pas un artéfact intellectuel (dans un sens mathématique) mais un fondement de l’existence. Le nombre partage, il permet la différence entre soi et l’extérieur, entre vous et moi. Cette belle différence permet la justice, la société et la beauté de la nature et, par extension, la grâce.
Ainsi, l’Histoire n’est qu’une facette de l’histoire, le symbole en est une autre, la foi un vecteur de l’apprentissage à travers les âges. Car enfin, tout comme le conte qui « dépérit » au fur et à mesure que le langage évolue, les écritures deviennent de plus en plus obscures par l’intermédiaire de personnes qui l’interprètent et dont on porte la confiance ainsi qu’une désagrégation de la compréhension personnelle liée à la distance du langage qui l’a porté jadis.
Le trou de la serrure historique peut porter querelles car l’Histoire évolue tant que la vérité n’ait touché qui que ce soit. D’ailleurs, l’homme bienheureux porteur de cette vérité ne serait point là pour en parler car elle ne souffre aucune parole.
04/08 11:41 - Emile Mourey
@cadet Peu importe. L’important est ce que veut nous dire ou nous faire deviner (...)
04/08 08:50 - cadet
@Emile Mourey Au sujet des sept dormants. C’est une parabole plus ancienne revêtue de (...)
03/08 16:35 - Emile Mourey
03/08 16:34 - Emile Mourey
@cadet Mais il y a la liberté d’expression. Ce qu’il faudrait, que les médias en (...)
03/08 16:14 - cadet
@Emile Mourey Bonjour Monsieur Mourey je ne sais pas sur quel base vous donnez une (...)
03/08 07:42 - DACH
Bravo et encouragements pour ce travail. LOL devant les réactions infantiles de certains dont (...)
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