@Stéphane Domeracki
La pensée démonique dont il parle c’est peut-être justement le paganisme, religion par delà le bien et le mal, à la différence du judéo-christianisme qui est un dualisme. Vous voyez le mal partout c’est incroyable, à croire que vous tomber sous le coup de la critique Heideggerienne.
Le syllogisme de votre raisonnement est peu ou prou : Heidegger qualifie négativement un aspect du judaïsme (çà c’est vous qui le dites), Les juifs ont été massacré à la même époque, donc le soupçon d’antisémitisme à l’égard d’Heidegger parlant des juifs est tout à fait légitime. On est beaucoup plus à chaque fois dans le soupçon, dans l’allusion prétendue que vous interprétez, que dans un aveu de la part d’Heidegger. Et il y a aurait beaucoup à dire aussi sur le fait que les cahiers sont des « Réflexions » mais bref. Je vous donne deux exemples :
"C’est bien encore la démesure du ’’peuple élu’’ qui est
thématisée. Pire : ce genre...« sous-entendu le fait d’affirmer une démesure chez ce peuple est une faute impardonnable, un objet de scandale (!) Je crois que quand on en arrive là ce n’est pas plus la raison qui parle, on baigne dans le pathos... et ce n’est pas étonnant car vous semblez lire ces cahiers avec un manuel des crimes nazi dans une autre main.
»Ce texte ayant dû être
rédigé dans les années 1947-48, il est d’un goût on ne peut plus
douteux d’évoquer un dieu qui ’’laisse rôtir’’ les malheureux qui
n’auraient pas reconnu la divinité de son Fils ; difficile de
ne pas y voir une énième référence scandaleuse à l’holocauste
des Juifs..."
Mais c’est vous qui le dites ! Votre argument repose sur l’interprétation d’une prétendue allusion ou référence aux crimes nazis. Ne le prenez pas mal mais le niveau de l’argumentation est ici assez bas. Et j’ai peur que toute votre argumentation baigne en permanence dans l’allusif. Mais bon étant habité par la bête immonde je ne risque pas de recevoir et de lire votre ouvrage ;)