@Massada : Je me fatigue pas, copier/coller de la même réponse à votre même argument dans un autre billet du même sujet. Les lecteurs m’excuseront s’il manque un tout petit peu de contexte :
Depuis quand critique de la politique de l’Etat Israélien et antisémitisme sont-ils synonymes ?
A l’inverse, je vais vous citer deux grands antisémites : Theodor Herlz, fondateur du mouvement sioniste et Benjamin Netanyahu, 1er ministre en exercice de l’Etat Israélien.
En effet, qu’est-ce que l’antisémitisme ? C’est d’abord de penser que le peuple juif n’est pas assimilable dans sa patrie d’adoption et qu’il doit partir.
Et que disaient Théodor Herlz, fondateur du sionisme : que les juifs n’ont pas d’avenir en Europe et qu’ils doivent partir en Israël.
Et qu’a dit Benjamin Netanyahu après les attentats antisémites de ce début d’année : que les juifs français doivent fuir la france et trouver refuge en Israël.
Non, la vraie lutte contre l’antisémitisme n’est pas de donner raison aux antisémites en disant aux juifs de partir de leur patrie pour aller dans une autre dont ils ne partagent ni la langue, ni la culture mais seulement la religion. La vraie lutte contre l’antisémitisme, c’est de dire aux juifs français que leur place est ici, en France.
A l’inverse, en confondant systématiquement les intérêts des juifs français avec les intérêts de l’Etat d’Israël, le CRIF nourrit la confusion : Juif = israélien ; et donc c’est le CRIF qui nourrit la confusion antisionisme = antisémitisme et fait tomber - involontairement ? - certains antisioniste dans l’antisémitisme.
Le CRIF est aujourd’hui au moins aussi efficace que Dieudonné pour faire monter l’antisémitisme en France.
A l’inverse, en faisant nettement la distinction entre juif français et état israélien, les organisations de gauche française luttent contre l’antisémitisme tandis que le CRIF le fait monter...