@ Isga
« Ce sont les petits bourgeois palestiniens qui votent à l’extrême droite
(Hamas) qui réclament la création d’un État bourgeois (ce qui pour info,
impliquerait d’envoyer ce qu’il reste d’arabes israélien en Palestine). »
Je
te signale (pour info comme tu le dis si bien) que la Palestine c’est
l’ensemble des territoires conquis en 1948... Et non pas les seules
Cisjordanie et Gaza....ça c’est pour la géographie.... Bien sûr il est
évident que jamais les arabes palestiniens vivant dans les territoires
conquis en 48 (Israël) ne quitteront leurs terres... Sache aussi qu’ils
représentent un peu plus de 20% de la population en Israël... ce qui
n’est pas négligeable d’autant plus que la démographie est en leur
faveur....
La solution a deux États (dont l’État bourgeois
palestinien dont tu parles) n’est ni juste d’un point de vue éthique ni
viable...L’État palestinien ne s’étendrait alors que sur à peu près 20% de la Palestine
historique...C’est la solution prônée par la bourgeoisie palestinienne
depuis Oslo...La seule façon de régler la question aujourd’hui est celle d’un État
palestinien unique où juifs comme arabes jouiront des mêmes droits...
Et là la lutte anticapitaliste aura un sens...
D’autre
part la liberté de circulation entre Gaza ou la Cisjordanie et Israël
pour les travailleurs n’a rien à voir, comme tu le dis, avec le Droit
des réfugiés palestiniens des camps de Jordanie, de Syrie, du Liban ou
d’ailleurs à revenir s’installer sur leurs terres palestiniennes d’où
ils ont été chassés par la force... Droit au retour prévu par les lois
internationales :
« La résolution 194 de l’Assemblée générale des Nations unies adoptée le 11 décembre 1948 puis confirmée par plusieurs résolutions comme la résolution 394 ou 513 déclare « qu’il
y a lieu de permettre aux réfugiés qui le désirent, de rentrer dans
leurs foyers le plus tôt possible et de vivre en paix avec leurs
voisins, et que des indemnités doivent être payées à titre de
compensation pour les biens de ceux qui décident de ne pas rentrer dans
leurs foyers et pour tout bien perdu ou endommagé lorsque, en vertu des
principes du droit international ou en équité, cette perte ou ce dommage
doit être réparé par les gouvernements ou autorités responsables. Une agence de l’ONU, l’UNRWA, a spécialement été créée pour gérer le problème. »