La France doit retrouver son indépendance,
ce qui pose comme diagnostic qu’elle l’a perdue et cette réalité pourtant
évidente n’est pas simple à faire partager par tout le monde.
Il y a ceux, nés pour être vassaux, qui s’accommodent de la situation et cherchent à en retirer le meilleur parti
possible : ce sont en quelque sorte des philosophes de la panse pleine à qui il
ne faut surtout pas demander de méditer sur la politique du chien crevé au fil
de l’eau.
Il y a aussi les paranoïaques de la France
envahie - oh ! pas par un excès de réglementations contraignantes ou par les
attaques sournoises contre leur régime social - non la France n’existe
plus dans leur cerveau qu’à l’état de mythe ( avec toutes les approximations et
les libertés prises avec la vérité historique ) et est submergée par des flots
de Musulmans ( on aura beau leur prouver noir sur blanc, c’est la cas de le
dire, que cette partie de la population reste stable sur le long terme ( 10
% ) ; rien n’y fait, ils s’y noient.
Ce sont des proies faciles pour ceux qui
tirent réellement les ficelles.
En réalité, la grande menace qui pèse sur
notre pays et qui va plus sûrement affecter les générations futures que des
fantasmes de grand remplacement , c’est celle d’une paupérisation rampante.
En premier lieu, l’absence de matières premières fragilise notre outil
industriel en renchérissant les coûts sans oublier le caractère aléatoire de l’approvisionnement et d’autre part, le savoir-faire dont
nous nous enorgueillissons - souvent par esprit de bravade - s’exporte à vitesse grand V.
La France est empêtrée dans un vaste
ensemble, l’Europe, qui est un moulin ouvert à tous les vents où la
dérégulation a fait la loi avant d’être coulée dans le marbre.
Si tant est qu’elle eût envie d’un
politique économique indépendante et qu’elle en eût encore les moyens avec le
droit maintenu de battre monnaie, la France en quête de partenariats est
obligée de soumettre ses initiatives à la censure européenne ou atlantiste.
Autant dire que l’on gagne du temps et les
banquiers de l’argent en ne se trompant pas d’interlocuteurs et en choisissant
le bon niveau décisionnel.
Les traités sont faits pour être dénoncés
comme il serait temps que s’effondre la Ve ripoublique.
Une nouvelle république peut être
l’occasion d’un nouveau départ : je m’aperçois que la Grande Bretagne n’a guère
d’états d’âme à vouloir accommoder les institutions européennes à sa sauce et
qu’elle a eu la sagesse de rester en dehors de l’Euro ( en réalité un clone du Mark ce qui suffisait à le rendre rédhibitoire outre-Manche).