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Commentaire de Elliot

sur La France doit retrouver son indépendance


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Elliot Elliot 16 août 2015 12:34

La France doit retrouver son indépendance, ce qui pose comme diagnostic qu’elle l’a perdue et cette réalité pourtant évidente n’est pas simple à faire partager par tout le monde.
Il y a ceux, nés pour être vassaux, qui s’accommodent de la situation et cherchent à en retirer le meilleur parti possible : ce sont en quelque sorte des philosophes de la panse pleine à qui il ne faut surtout pas demander de méditer sur la politique du chien crevé au fil de l’eau.

Il y a aussi les paranoïaques de la France envahie - oh ! pas par un excès de réglementations contraignantes ou par les attaques sournoises contre leur régime social - non la France n’existe plus dans leur cerveau qu’à l’état de mythe ( avec toutes les approximations et les libertés prises avec la vérité historique ) et est submergée par des flots de Musulmans ( on aura beau leur prouver noir sur blanc, c’est la cas de le dire, que cette partie de la population reste stable sur le long terme ( 10 % ) ; rien n’y fait, ils s’y noient.

Ce sont des proies faciles pour ceux qui tirent réellement les ficelles.

En réalité, la grande menace qui pèse sur notre pays et qui va plus sûrement affecter les générations futures que des fantasmes de grand remplacement , c’est celle d’une paupérisation rampante.
En premier lieu, l’absence de matières premières fragilise notre outil industriel en renchérissant les coûts sans oublier le caractère aléatoire de l’approvisionnement et d’autre part, le savoir-faire dont nous nous enorgueillissons - souvent par esprit de bravade - s’exporte à vitesse grand V.

La France est empêtrée dans un vaste ensemble, l’Europe, qui est un moulin ouvert à tous les vents où la dérégulation a fait la loi avant d’être coulée dans le marbre.

Si tant est qu’elle eût envie d’un politique économique indépendante et qu’elle en eût encore les moyens avec le droit maintenu de battre monnaie, la France en quête de partenariats est obligée de soumettre ses initiatives à la censure européenne ou atlantiste.

Autant dire que l’on gagne du temps et les banquiers de l’argent en ne se trompant pas d’interlocuteurs et en choisissant le bon niveau décisionnel.

Les traités sont faits pour être dénoncés comme il serait temps que s’effondre la Ve ripoublique.

Une nouvelle république peut être l’occasion d’un nouveau départ : je m’aperçois que la Grande Bretagne n’a guère d’états d’âme à vouloir accommoder les institutions européennes à sa sauce et qu’elle a eu la sagesse de rester en dehors de l’Euro ( en réalité un clone du Mark ce qui suffisait à le rendre rédhibitoire outre-Manche). 


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