Le porc est culturellement considéré comme une viande impure dans certaines religions, car :
- l’anthropophage aura du mal à distinguer le goût de la viande humaine de la viande de porc ;
- le porc était le rare animal à nettoyer le champ de bataille, après la bataille.
Bref, des arguties traditionnelles montés ad nauseam dans des religions, c’est non sequitur.
Ah le bio, la marotte qui sied tant. Car vous croyez que le porc bio français est compétitif par rapport à celui allemand, avec des taux de prélèvements confiscatoires plus élevés, des normes environnementales plus faibles, une main d’oeuvre moins chère ? Que l’éleveur industriel va transformer ainsi son élevage en bio ? C’est un tout autre outil d’élevage dont il s’agit. Que tout le monde achètera bio et plus cher sur un voeu pieux ?
La facétie est qu’il est dangereux de n’avoir qu’un type de procédé agricole. L’autre incongruité est qu’il s’agit de reconstruire des conditions de compétitivité à l’économie française : que cela soit pour son agriculture ou son industrie, les secteurs les plus touchés par la mondialisation.
Merci, Mr Cabanel, d’être l’idiologue de service construisant l’argutie sur une lubbie.