J’ai
lu, par acquis de conscience, quelques unes de vos diatribes : j’ai le sentiment que les excès de langage et l’exaltation de votre haine servent de
thérapie à on ne sait trop quelles frustrations.
Mais voilà que l’Islam - pourtant très complaisant pour vous tendre les verges
destinées à vous permettre de le fustiger - ne vous suffit plus.
Sans doute
vous êtes-vous rendu compte que la répétition de vos obsessions commençait à
lasser : l’islamisation ? quelle islamisation ?
Les marchés regorgent de
charcuterie, la filière porcine est malheureusement en crise mais ce n’est
guère le fait d’une interdiction alimentaire officielle obtenue par les Islamistes,
le couteau entre les dents, mais en
raison du dumping social pratiqué en Allemagne qui ruine nos éleveurs.
Nos jeunes filles portent la minijupe et vont, cheveux au vent, ce sont plutôt celles qui s’habillent trop long qui sont poursuivie par la brigade des mœurs.
Il est vrai aussi que pendant que des
abrutis agitent les consciences sur des problèmes inexistants et entretiennent
des phobies ( au sens psychiatrique du terme ), les souris de la mondialisation
et du profit, destructrices d’emplois donc de lien social , peuvent danser en
toute sérénité. Le sot regarde le doigt et oublie la lune.
Et voilà-t-y pas que vous voulez embarquer
Finkielkraut - jamais si sage que quand il consent à rester muet et à ne pas
nous faire partager ses préventions - dans un combat antipapiste au prétexte (
je sais, je lis entre les lignes ) que le ci-devant pape François n’appellerait
pas à une nouvelle croisade contre les Musulmans.
Quant à caresser l’espoir que Finkiekraut pût
avoir l’idée saugrenue de s’indigner des sacralisations génocidaires dont le
l’ancien testament des Juifs est truffé, ce serait lui demander de renier sa
tendresse mille fois répétée pour les textes fondateurs du judaïsme.
Qu’il vous suffise qu’il soit dans votre
camp contre l’Islam, ne lui demandez pas de remonter à la source.