@Pierre
Régnier
Quel juge accepterait de relâcher un
criminel parce que celui-ci lui dirait : "Dieu m’a ordonné de tuer, je Lui
ai obéi ? ». Question admirablement posée
par Jean-Claude Carrière.
Ce problème crucial, aujourd’hui, concerne le monde
entier. L’islam tua dès l’origine, puis ne
cessa de tuer. Il tue maintenant partout.
Tel
Janus, Mahomet avait deux visages. Celui du prophète de paix, inspiré par la
bienveillance et l’horrible face d’un guerrier impitoyable. Le Coran reflète
cette contradiction, aucunement divine. Dieu ne tue personne. Les égorgeurs d’Allah
et leurs suppôts, par perversité, ne retiennent que le second aspect de
Mahomet.
Mahomet
était un homme : à des moments, inspiré. Pris dans la tourmente des guerres
tribales, il lui arriva de divaguer : c’était un homme. Aucun homme n’est
parfait. Aucun prophète n’est parfait. Tout homme peut se tromper. Tout
prophète peut se tromper.
Un
homme de méditation (prophète) ne peut être simultanément un homme de guerre.
Prenons un exemple métaphorique. Le ciel se réfléchit sur la surface d’un lac
de montagne inaccessible aux communs des mortels. L’homme de méditation peut
voir le reflet exact du ciel sur la surface de l’eau car, grâce à sa sérénité,
l’étendue liquide est figée. Cet homme de méditation transmet ensuite aux
communs des mortels la description précise du ciel. Mais quand le même homme
connaît les tourments de la guerre, son mental s’embrase. L’eau du lac
(métaphore de son état intérieur) est animée de mouvements incessants. Dès
lors, si le ciel montre la Vénus de Botticelli, l’homme de guerre décrira un
Picasso.