Zemmour s’en prend à l’Etat en bon suppôt de l’extrême-droite qu’il est.
L’extrême-droite, c’est le libéralisme, la libéralisation, la dérégulation, l’Etat réduit à sa portion congru, même si l’Etat doit être « fort » pour permettre au marché de faire son oeuvre « naturelle ».
C’est le paradigme anglo-américain où la responsabilité individuelle est au centre, en parfaite opposition avec la conception unitaire française où l’Etat est garant de notre unité nationale par son interventionnisme socio-économique.
Zemmour est entièrement, pleinement, complètement, de ce parti-là, qui est bien un parti de l’étranger.
Il est l’ami et la caution des lobbies de Contribuables Associés, branche française des réseaux libertariens de Washington.
Il soutient la libéralisation du système éducatif, qu’il voit comme un marché, et ainsi les écoles hors-contrats, on l’a vu lors de son soutien très explicite politiquement, à SOS Education/Créer son Ecole d’Anne Coffinier, en collaboration avec l’IFRAP d’Agnès Molinier.
On l’a vu maintes fois lié et soutenu par la myriade des lobbies de ce courant extrémiste.
Il intervient dans la formation de l’Institut de Formation Politique dont l’objet très formel est d’approvisionner le réseau en cadres affidés aux principes fondateurs des pères des Etats-Unis d’Amérique.
Et ovationné par les filiales de ces réseaux dont les cadres sont directement formés à Washington :