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Commentaire de hugo BOTOPO

sur Une « Main de Dieu » gouverne le monde et ce, jusqu'au dernier dollar, dernier euro… dernier centime. Le sens de la crise actuelle ?


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hugo BOTOPO 28 août 2015 15:30

Le droit de seigneuriage comme le droit de cuissage repose sur du matériel.
La « planche à billets » a disparu : les écolos sont heureux car on n’abat plus les arbres pour faire du papier monnaie !
Tout la monnaie est passée en virtuel, en songe, en surnaturel : main invisible du marché, main de dieu et surtout Dieu-Argent - celui-là bien réel dans les consciences-
Les avoirs en devises nobles de la Chine et autres pays exportateurs et exploiteurs de leur main-d’oeuvre, (et créateurs de chômeurs chez nous) sont en grande partie recyclées dans les économies des clients et dans leurs bons du Trésor (l’autre partie permet l’achat de domaines viticoles, d’hôtels de luxe, et d’entreprises,...). Mais en parallèle la BPOC a transformé tous ces excédents en yuans pour payer les fournisseurs-exportateurs et les profits des millionnaires et milliardaires (ces derniers transformant une grosse part de leurs énormes profits dans le secteur immobilier, avec la formation d’une énorme bulle immobilière qui va exploser indépendamment de l’éventuelle disparition des avoirs de la BPOC sur l’Occident). La BPOC a donc fait marcher légalement « la planche à billets ». Ces billets servent également à la formation d’une bulle mobilière ou boursière !

La création de monnaie par les banques centrales est une de leur prérogatives : certaines le font pour secourir l’économie du pays, pour financer le déficit budgétaire et souvent, comme pour la BCE pour soutenir son secteur bancaire et ses profits : le financement direct des déficits publics par la banque centrale étant interdit dans l’Eurogroupe, c’est une rente de situation pour les banques et un étranglement des économies nationales en période de stagnation ou de récession, avec le paiement d’un tribut aux banques ! Les ajustements par l’Austérité ne font qu’accroître le tribut alors que la richesse nationale (PIB) plonge : le Dieu-Argent n’est pas un Dieu d’Amour, de fraternité et de compassion, c’est un Méphistophélès vorace, coriace et sans humanité (ou humanisme).


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