Il n’y a pas qu’un problème de narcissisme moral, il y a également des enjeux idéologiques et politiques.
Tous les dictateurs sanguinaires arabo musulmans qui sont tombé ces temps ci étaient, se proclamaient socialistes. On peut les diviser en trois groupes.
- Ceux reconnus comme tels et membre de l’internationale du même nom, donc copains de hollande segolene etc : Ben ali, Moubarak ( on peut rajouter Bagbo même si il est ivoirien mais cela compliquerait encore). Ceux, là, on les a accusé d’être.... des copains de Sarko. Du reste, ils ont été exclu de l’IS dés les lendemains de leur perte du pouvoir....
- Ceux plus ou moins reconnus comme tels mais avec des nuances : ainsi, le FLN, quand il a commencé le massacre des islamistes légalement élus ( on parle de 190 000 morts) les gauches française ont quand même approuvé au nom du socialisme, sans pour autant considérer qu’il s’agissait exactement du même socialisme que le leur.
- Libye et Syrie, les gauches française ont toujours reconnu qu’il s’agissait de socialismes peut être encore plus éloignés du leur, mais quand même. Et Idem pour l’Irak et peut être même le Yemen.
Dans les prises de positions du hollandisme sur toutes ces questions, il y a la soumission à Obama qui les a aidé au combien, dans leur campagne électoral, mais aussi toutes les ambiguïté des soutiens à tous ces dictateurs sanguinaires dans toutes les décennies précédentes. A long terme, ces socialismes arabes ont causé beaucoup plus de mort que n’importe quel monarchie.
Au Mali, Hollande a suivit l’armée, et puis il n’y avait pas vraiment de socialisme en jeu, ou pas ?
Alors que pour faire face au nouveaux enjeux « sécuritaires » comme ils disent dans leur jargon, les socialistes viennent d’augmenter le nombre de place au concours de Saint Cyr de 2 pour autant que j’ai compris. Dans 3 ans, l’armée aura 2 officiers de plus...
Donc, même si le PS et les autres gauches résolvent la question de leurs rapport historiques avec tous ces régimes socialistes arabes en déliquescence violente, la question d’un éventuel soutien resterai de toute façon assez théorique.
Idéologiquement comme politiquement, la gauche au pouvoir n’a malheureusement sans doute pas grand chose à nous dire sur tous cela. Quand à l’hypothèse qu’elle fasse quelque chose .... !!!???
Livrer les mistrals à Assad peut être ? Une piste...