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Commentaire de Aristide

sur Entre accueillir toute la misère et fermer nos frontières, il y a l'acte d'humanité


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Aristide Aristide 30 août 2015 13:16

@jaja


Voilà donc enfin une réponse, il ne s’agit pas de remettre la résolution du problème à la « fin du capitalisme ». Par contre sachez que vous rentrez avec les deux pieds dans ce que vous ne cessez de critiquer chez les réformistes : « améliorer le système actuel est contre productif car cela lui donne les moyens de continuer en démobilisant les »exploités« .

C’est cette contradiction que le NPA et tous les partis révolutionnaires ne peuvent gérer que très difficilement : s’opposer en permanence au système en évitant de le soutenir par des améliorations qui rendraient les exploités moins exploités, les pauvres moins pauvres, les riches moins riches, ... et donc la révolution moins probable.

Maintenant sur le fond, vous ne pouvez contester que l’afflux d’une population prête à accepter des conditions de travail assez difficiles pèse sur les travailleurs »locaux« , même si c’est normal compte tenu de leur passé. Leur arrivée provoque bien involontairement une baisse globale de la valeur travail. Tout ceci bien sur dans le système actuel où même le travail obéit au lois capitaliste de l’offre et de la demande. Régularisés ou pas, le nombre de travailleurs sans formation augmentant, les salaires sont poussés à la baisse ou au mieux à la stagnation. 

Je comprends bien que vous allez me démontrer assez facilement que »hors du capitalisme« ce ne sera pas le cas, mais on retombe donc dans le dilemme de »l’amendement du capitalisme« et du réformisme.

J’espère que vous ne verrez pas une agression dans cette question, : »Est ce que l’afflux de population déshéritée n’est pas du « pain béni » pour les révolutionnaires ?". Avec en réponse, gagnant à tous les coups en agrandissant le nombre de mécontents et d’exploités ?


PS : Sur Jaures, je suis sur que vous pouvez tenir compte du temps pour replacer tous ces discours dans leur époque, sur les juifs et le colonialisme, il a largement évolué postérieurement à leur tenue. Le procédé de dénigrement de la parole sur un sujet par l’attaque sur d’autres me semble assez contestable. Marx et autres ne sont pas exempt de propos contestables ou discutables qui ne remettent pas en cause l’analyse, même si on la partage pas.



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