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Commentaire de Serge ULESKI

sur Pierre Rabhi : une oasis médiatique dans un désert écologique


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Serge ULESKI Serge ULESKI 2 septembre 2015 20:23

@Rincevent

 »Pour changer le monde, il faut commencer par se changer soi-même.">

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C’est tarte ! Et c’est faire l’impasse sur la culture politique, scientifique et historique du combat écologique.

Pour changer le monde, il faut surtout se donner les moyens de le faire en étant capable d’établir un véritable rapport de force entre ce monde-ci et celui que l’on peut appeler de ses voeux.

C’est une question éminemment politique, or, Rabhi n’en fait pas... d’où mon billet à son propos à l’heure où l’écologie a déserté le champ politique et la lutte.

Et comme un fait exprès : jamais l’érosion des sols et leur pollution ne se sont aussi bien portée ! Jamais l’agriculture productiviste et son relais syndical (FNSEA) n’ont été autant dominants là où la confédération paysanne a totalement disparu du paysage politique ; Bové est parti cachetonner à Bruxelles en tant que député européen ! Et enfin : jamais l’écologie politique, militante, une écologie qui sache établir un rapport de force face à une classe politique sous le contrôle totale d’un productivisme sans conscience ni vision, n’a été aussi absente, vaincue et finalement abandonnée par les Verts eux-mêmes.

Le système fait le ménage (il sort l’écologie du combat politique) pour mieux nous servir un Pierre Rabhi a-politique et a-historique, soutenu par l’inénarrable  Hulot qui lui aussi a beaucoup de mal avec l’engagement politique. Normal, ses sponsors n’en font pas non plus ; ou bien plutôt, ils ne font que ça : de la politique ; celle du pire.

Rabhi chez Drucker, est-ce la goutte qui fait déborder le vase ?

 


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