Les saoudiens sont bien décidés d’établir un front sunnite uni face
à l’Iran afin de se prémunir des dangers enceints dans le traité entre
Téhéran et les 5+1 que Riyad juge catastrophique.
Ils
ont aussi décidé qu’Israël ferait partie intégrante et visible de la
nouvelle alliance ; Jérusalem y constituera le pôle sécuritaire, qui,
grâce à sa puissance de feu, sa technologie militaire de pointe, sa
possession de l’arme atomique et son expérience en matière de conflits,
aura pour rôle de dessiner et de superviser les pourtours d’un système
de défense interactif face à l’ennemi commun.
L’Egypte et l’Arabie Saoudite se sentent trahis par la politique de l’administration U.S.
Le Hamas fera partie du front sunnite mais pas l’Autorité Palestinienne, qui continuera à « guerroyer » seule contre Israël !
En conséquence de cette coalition, le Hamas
s’abstiendra de toute action offensive contre Israël, y compris le
creusement de tunnels. Il remettra aux Israéliens deux de leurs
concitoyens entrés volontairement à Gaza, de même que les restes de
soldats de Tsahal morts pendant l’opération Rocher Inébranlable.
Il
y aura un allègement significatif par le Caire et Jérusalem des
conditions de transit des marchandises avec la Bande, l’autorisation de
construire un port flottant à trois kilomètres au large de Gaza-city,
qui servira de terminal de marchandises pour l’exportation aussi bien
que l’importation.
De plus, Israël décernera
des milliers de permis de travail à des journaliers gazaouis, qui
pourront travailler dans l’Etat hébreu en passant par le point de
transit d’Erez.
L’Autorité Palestinienne
qui a choisi une dynamique de confrontation passive, comme BDS ou
l’ouverture de procédures auprès de la Cour Pénale Internationale ne
fera pas partie de ses accords.
C’est ce qu’on appelle un enterrement de première classe, qui pourrait aussi mener le Fatah à sa perte.
Le
roi Salman ben Abdelaziz, le Maréchal al Sissi et Binyamin Netanyahu
n’ont que l’Iran devant les yeux et sont bien décidé de ne pas se
laisser perturber par le « problème » palestinien, qui ne les intéresse
pas et ne les a jamais intéressés. Le « problème » palestinien, c’est
l’histoire d’un prétexte inventé pour éradiquer Israël mais qui n’a plus
aucun intérêt aujourd’hui.