@Karol
« Ce revenu découplé de l’emploi est tout simplement l’expression d’un droit universel et inconditionnel à une existence digne en assurant à chaque être humain le minimum pour se loger et se nourrir. »
La misère, c’est la pauvreté sans les moyens de subsistance. Le monde capitaliste est un monde où être pauvre est signifie être misérable, un monde qui n’a plus rien à voir avec celui des origines dans lequel on pouvait vivre sans argent.A ce titre, et seulement celui-là, je pense que les profits qui sont la cause première de la ruine des écosystèmes et des biotopes (mots savants que je n’ai pas la prétention de bien maîtriser), les profits dis-je doivent être lourdement taxés pour financer correctement des services publics qui produiront ce qui doit échapper au secteur marchand : le secteur des besoins.
La tare rédhibitoire du dieu Mammon, c’est d’amalgamer désirs et besoins. Et je ne me battrai pas contre le principe d’un RU qui serait appuyé sur une taxation progressive et sans limite des revenus. Ceux que je dénonce ici, sont ceux qui mettent la charrue avant les bœufs : demain, ils détesteront les effets dont ils chérissent aujourd’hui ce qui en sera la cause.
« La planète compte suffisamment de ressources pour répondre aux besoins de tous, mais pas assez pour satisfaire le désir de possession de chacun. » Gandhi.