@Hector
Je suis un soutien de NDA et je me dois de réagir à votre commentaire.
La vision que vous avez de lui vous appartient et ma foi, jamais personne n’a prétendu que NDA était l’homme idéal, bien qu’il ait souvent été comparé au gendre idéal. C’est vrai qu’il est très beau gosse et ça en énerve beaucoup. Mais il me paraît difficile de prétendre qu’il n’aurait été qu’un « opportuniste carrieriste » qui aurait été « de toutes les coteries à droite » quand on se penche un peu plus longuement sur son parcours.
Même Jean-Luc Mélenchon, dans sa lettre de refus, reconnaît que Nicolas Dupont-Aignan a mené un combat courageux au nom de ses idées face à sa propre famille politique. Honnêtement, le parcours de NDA peut très bien être critiqué, mais pas de la façon dont vous le faites. On peut reprocher beaucoup de chose à NDA (et personnellement, j’ai aussi d’importants griefs contre son action), mais le qualifier de carriériste est tout à fait contraire à la réalité. Sur quoi vous basez-vous pour le qualifier ainsi ?
L’UPR n’est pas allée loin parce qu’en France il est totalement suicidaire de se lancer sans rien, sans réseau, sans élus, avec un corpus idéologique très peu différenciant d’autres formations politiques. L’UPR cherche à se positionner sur le créneau de l’euroscepticisme - pour ne pas dire l’europhobie - non-extrêmiste qui est déjà pris par Debout la France.
Et, aussi insignifiant que soit DLF, nous restons 10 fois plus puissants que l’UPR, les dernières élections européennes l’ont montré (0,4% pour l’UPR, 4% pour DLF). 10 fois. Autrement dit, à moins d’un effondrement de DLF qui n’a pas l’air de venir, la voie de l’UPR est totalement bouchée.
Et c’est d’ailleurs tout à fait normal : NDA, contrairement à FA, est un élu fortement implanté localement. Il est présent dans le paysage médiatique depuis maintenant 5-6 ans, il est bon dans les médias (ce que n’est pas F Asselineau), son discours porte et les faits lui donne raison.
Asselineau de son côté, s’est trompé de cible, passant la moitié de son temps à taper sur les autres partis eurosceptiques, expliquant à qui veut l’entendre et contre l’évidence que ces partis sont chargés de le plagier plutôt que d’exposer calmement et sereinement ses idées face à l’adversaire principal qu’est l’européisme.