Cette mise en cause du facteur démographique était nécessaire.
On doit d’ailleurs remarquer que le silence qui se fait sur ce point de la relation entre démographie et migration s’étend à beaucoup d’autres sujets. Personne ou presque n’ose parler du facteur démographique, pourtant déterminant, dans la disparition des espèces (par artificialisation de tous les territoires). Nous avons éliminé 50 % des animaux au cours des 40 dernières années. De même, dans quelques semaines s’ouvrira la COP21 où il n’est pas question de mettre le problème du nombre des hommes en première ligne.
Chaque fois sur tous ces thèmes on préfère livrer à l’opinion quelques boucs émissaires, quelques coupables désignés sans proposer un recul sur ce que sont nos effectifs aujourd’hui.
Ils sont hors de proportion avec ce qu’a connu l’humanité tout au long de son histoire, ils sont hors de proportion avec les règles élémentaires de l’écologie qui veulent qu’un prédateur soit par définition en petit nombre. Nous avons aboli ces règles, Pour l’instant toute la biosphère en pâtit , demain cela sera à notre tour. Il sera trop tard hélas pour réparer les dégâts.
Le droit que nous considérons comme inaliénable d’être toujours plus nombreux aura aboli tous les autres droits, ceux des autres être vivants comme ceux des hommes. Nous périrons de notre arrogance et de notre vanité. La folie des migrations en est une première illustration.