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Commentaire de Anthony Michel

sur La nécessité des frontières


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Anthony Michel Anthony Michel 7 septembre 2015 14:02

@morice

« le néant de la pensée et encore une fois un fond d’extrême droite évident... !!!
un nationalisme affiché encore une fois, le propre du fascisme.. » <= zéro argument.

« ici par un auteur qui à la maladresse d’avouer qu’il est aussi « co-auteur de romans spirites ». » <= Maladresse pourquoi ? Tous les individus empreints de spiritualité sont des idiots ? (Et encore, je suis plutôt agnostique.) Ainsi vous insultez 90 % des êtres humains. Sans compter que, dans le lot, il y en a beaucoup qui ne font que survivre. Quel crachat à la figure à l’humanité souffrante ! Fasciste !

« « L’idée de frontière nous ramène, dans un sens, à l’idée de propriété, qui est une belle idée surtout quand nous l’entendons dans son sens inclusif.
bêtise crasse, car c’est de l’échange qu’on évolue » <= Enfin non pas un argument (ne rêvons pas) mais une affirmation quant à ce que le monsieur défend. C’est de l’échange qu’on évolue. Tiens, c’est bizarre... A la fin de l’article, j’écris : « Ces parties s’autorisent alors, selon la volonté de chacune, tel don, tel échange, telle marque d’affection entre elles. »
Ainsi, le monsieur n’aurait-il pas réussi à lire jusqu’au bout ?

« car la suite chez lui est inévitable ; le collectivisme, il dit aussitôt après : bref, un bon vieux anti communiste façon guerre froide déguisé en spirite : on croit relire le XIXeme ou le milieu du XIXIeme avec ces considérations de facho masqué !! » <= Déjà, le chiffre XIXI je ne sais pas ce que c’est... Ensuite, qui dit que je ne défends pas une forme de collectivisme, en m’inspirant entre autres des Bakounine et Proudhon ? A moins que ceux-là soient également des fascistes... Les collectivistes préféreront parler de possession plutôt que de propriété, en enlevant l’abusus à la seconde. Or, il me semble quand même que — notamment durant la belle expérience autogestionnaire durant la Guerre civile espagnole —, on y défendait la propriété collective.
Je reprends ainsi les mots de Richard Neuville, membre du collectif Lucien Collonges et coordinateur de l’ouvrage Autogestion hier, aujourd’hui, demain. Il nous informe sur les unanimes ambitions sociales et politiques des collectivistes de la C.N.T., de la F.A.I. et du P.O.U.M. : « Avec la socialisation de l’économie catalane, [ceux-là] prétendaient transformer la propriété privée des moyens de production en propriété collective et exercer la direction et le contrôle direct de l’activité par les travailleurs, dans le but de construire une société plus libre et égalitaire. Les acteurs des collectivisations proposaient l’exercice de la démocratie directe face à la délégation du pouvoir de décision des professionnels de la politique et de l’économie. Ils considéraient que la démocratie et le socialisme devaient se réaliser à partir des lieux de travail et d’habitation. »
Il ne me semble donc pas que le mot propriété soit si effrayant...

Vous finissez ensuite avec des invitations à la censure...
Un bon vieux slogan anarchiste nous dit pourtant : « Oui à la critique, non à la censure. »
Mais votre conduite semble assez éloignée de toutes ces références...


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