@robin
Les scientifiques sont des escrocs ... Autant que vous et moi ;)
Et encore, je serais prêt à parier que la moyenne d’escrocs parmi les scientifiques est sans doute inférieur à la moyenne d’escrocs dans la population globale. Pour une raison simple : la science promeut des valeurs humanistes de partage (inconditionnel de connaissance) et d’honnêteté (intellectuelle). Évidemment, les « scientifiques » restent des hommes, avec tout les défauts qui vont avec.
Note : Je suis moi même ce que l’on pourrait appeler un « scientifique » donc considérez mon avis comme vous le sentez. Je ne nie pas l’existence d’escrocs et de la falsification mais je nie l’importance de cette falsification par rapport au progrès réalisé et au nombre de publications réelles et bien fondées.
Il est vrai que la pression est grande et que la nécessite de publier pour exister est de plus en plus présente. Il me semble toutefois que cela nuit plus à la qualité des publications en général (plus de petite publications, découpage des résultats, études incomplètes) et à leur visibilité (trop de publications à lire) qu’au risque de falsification.
Je tiens tout de même à souligner qu’il y a tout de même très peu d’exemples de falsifications dans les grands journaux à Peer Review (beaucoup d’exemples dans de petits journaux obscures) car leur processus de peer review ont été éprouvé et sont bien en place.
Attention à ne pas mettre en lumière de manière disproportionné ces quelques exemples de falsification, au risque de discréditer toute la communauté scientifique et la science en général. Et quand il n’y a plus/peu de science dans une civilisation cela laisse place au scepticisme à l’extrême voir à la paranoïa (il n’y a qu’a regarder le nombre de gens qui ne croient plus ce que la science expose, ni aux vaccins, ni au médicament, ni en ce que leur dit leur médecins, etc... Parfois à juste titre mais bien souvent à tort, à mon avis.)
Plus que l’aspect scientifique, il me semble que c’est l’aspect du modèle économique de la science médicale qui devrait être remis en question !
Il aurait été souhaitable dans cet article d’avoir le rapport chiffrés entre le nombre de retraits de publications falsifiés par rapport au nombre de publication publiés. Cela aurait permis une mise en perspective moins alarmiste au vu du faible % (qui corrèle également avec un faible impact sur la science en général).