@agent ananas
J’ai passé deux mois dans ce pays en 75. Kabul, comme je l’ai dit, était à part, néanmoins pas vraiment un lupanar, ni une tête de pont de Las Vegas...Le quartier des freaks européens ne voulait rien dire ; juste un lieu triste de commerce et d’addiction pour les déjantés..Néanmoins, hors d’une bourgeoisie ultra minoritaire, dés qu’on s’éloignait de cette ville, le pays des cavaliers était bien celui qui offrait le plus grand saisissement au voyageur occidental, en tout point semblable aux descriptions de Bouvier, ou de Maillard.
Vous mentionnez avec raison les coutumes tribales très diversifiées, et constitutives de la culture de clans en Afghanistan.
Peut être avez vous eu la chance d’être introduit dans les maisons, dans les familles, mais moi qui n’était qu’un routard ordinaire, je n’ai vu que l’Afghanistan des rues, des cafés, des bouges, des combats de coqs, où seuls les hommes étaient admis....Société très refoulés et homosexuelle car impossible aux hommes d’avoir des relations bien sûr hors mariage,et même de voir les femmes.
A Bamyan, lors d’une fête de village, j’ai bien failli me faire poignarder par un type qui avait jeté son dissolu sur moi.. Les femmes, on les voyait parfois de loin, dans leur burka, tout comme les tentes toiles d’araignées des tribus nomades. L’inde, ensuite, m’a paru un oasis de verdure et de vie, qui, même s’il était imprégné lui aussi d’interdits, n’offrait pas ce visage hermétique et très difficile d’accès, fermé à l’étranger.
Evidemment, je suis bien sûr d’accord avec vous pour considérer que la potentialisation de l’islam radical, par le biais des fameux étudiants islamistes, a été la pire erreur d’instrumentalisation des américains, pour lutter contre les soviétiques, et à ouvert le vase de pandorre