Personnellement, je n’ai jamais
vu, dans les expériences d’Alain Aspect, ni dans les livres de Bernard d’Espagnat, écrits à la suite, d’incompatibilité avec le matérialisme
DIALECTIQUE, c’est à dire celui qui tient compte de l’influence en retour de
la pensée sur la matière, même dans ses aspects « inconscients »,
inconscient collectif, etc... et y compris de l’« irrationnel » humain.
C’est l’interaction des éléments et des êtres qui fait évoluer leur
destin et le fixe en partie, celle qui, précisément, reste observable.
Les
potentialités non observables n’en sont pas moins réelles, en termes de
lois quantiques. Elles ne constituent certainement pas pour autant un
domaine « divin », qui serait donc,paradoxalement, fondé sur
l’incertitude, c’est à dire, en termes « humains », sur l’arbitraire !
Ce « Dieu quantique » serait donc assez exactement le « Dieu jouant aux dés » que Einstein rejetait fermement... (Bonjour, la théologie !)
Les
matérialistes mécanistes et dogmatiques voient l’univers comme une
grande horloge, et les dogmatiques religieux aussi, avec un "Grand
Horloger« en prime...
»Dieu « quantique » jouant aux dés« ou »Grand Horloger" sont deux béquilles dont la pensée humaine n’a pas besoin pour avancer...
Libérons-nous
en, tout en pratiquant une coexistence laïque avec ceux qui ont encore
du mal à évoluer dans ce sens... qui semble tout de même être celui de
la connaissance et du progrès !