Il y a proportionnellement autant de nantis, de tricheurs et de galériens dans le monde du travail, que dans le monde du rmi.

Contrairement aux beaux discours et aux faux non dits, il y a de moins en moins de travail et il y en aura de moins en moins, robotisation et productivisme obligent.

Copinage, népotisme et prévarication sont les bases de recrutement actuels, avoir un boulot qui correspond à ses compétences et ses désirs, est devenu un privilège qui induit une tricherie masquée pour éviter la révolte des recalés.

La stigmatisation des fénéants chômeurs, honte à ces pourris qui empêchent le bonheur des parvenus, participe de cette manoeuvre de culpabilisation bouc-émissarienne, destinée, en appoint d’un revenu minimum pour éviter le 1789 bis des ventres vides, à détourner le regard des vrais problèmes, à caractère lâche et scandaleux.

A noter que les collectivités locales à qui on a refilé le bébé, font tout pour écarter de ce droit les chômeurs des classes moyennes et les marginaux définitivement illettrés (parcours du combattant administratif face à des petits fonctionnaires staliniens imbus de leurs pouvoirs de vie ou de mort sociale), à l’instar des assedic et anpe invitées à sortir des statistiques officielles le plus grand nombre à coup d’artifices techniques et de procédures dilatoires décourageantes.

Les efforts se concentrant plus sur le couvercle que sur la marmite et le feu, un petit nombre vivant de mieux en mieux au détriment de la masse qui s’enfonce de pire en pire, la situation est et va devenir explosive, très explosive.

Le mauvais bon calcul est de faire comme pour le nuage de chernobyl. Carpe diem intelligentsia, bénis soit les media et pourvu que le baby boom crève au plus vite dans sa retraite dorée de 1ère classe pour libérer des places...