@Pingouin094
Merci de me confirmer qu’il y avait des économies à faire et qu’elles n’ont été rendues possibles que parce que la DGF a été baissée, sinon, je pense qu’on attendrait encore.
Ensuite il y a la question des investissements et de leur pertinence qui est liée à ce qui peut être fait en commun et négocié avec l’interco, la RATP ou le Département (le bus, le centre social)
Je me permets d’être critique sur les DSP qui ne sont rien d’autre que de la cavalerie, qui consistent à reporter des dépenses et qui coûtent en général deux fois plus cher qu’un investissement, même si facialement cela permet de diminuer un peu la charge de personnel (et ce n’est même pas sûr !)
Maintenant, la situation que vous décrivez est celle d’une commune moyenne de la région parisienne et ce n’est pas particulièrement le créneau que je vise dans mes articles qui est celui des plus de 27000 communes de moins de 1000 habitants, et je suis bien conscient que la problématique de la région parisienne est particulière, compte tenu notamment des enjeux politiques.
C’est bien pour cela que le projet du « grand Paris » a du plomb dans l’aile ou bien pour le moins sera tellement amendé qu’il sera iliisible, c’est à dire que facialement le gouvernement dira qu’il a fait quelque chose de grand mais qui sera dans les fait totalement inopérant. C’est ce qui s’est passé avec la loi NOTRe qui ne porte aucune ambition parce qu’elle a été torpillée par les lobbies d’élus (Sénat et AMF) mais aussi par les partis qui voient dans le système actuel l’opportunité de faire salarier par les communes, les départements et les régions tout un tas de personnels politiques de cabinet et autres chargés de missions.
OUI, il y a beaucoup d’économies à faire en modifiant le mille feuille et je persiste à penser que les questions que vous soulevez trouveraient une solution avec une remise à plat totale du système. Il m’apparaît crédible que le baisse globale de DGF serait acceptable dans ce cadre.
A titre d’exemple, ce sont au moins 10 millions d’euros d’économies qui pouvaient être faites en supprimant mon département rien qu’en prenant en compte les indemnités d’élus, les frais de communication, le parc automobiles et tous les personnels contractuels politiques attachés au fonctionnement de l’assemblée et des groupes politiques et encore je n’ai pas calculé les économies concernant la suppression de la clause générale de compétences des Départements.
Il faut du courage politique pour faire ce genre de réforme, mais les élus en place mettent en avant tout un tas d’arguments (la proximité avec les citoyens,...) pour éviter d’élargir leur champ de vision. Au lieu de pleurer sur les conséquences locales des baisses des dotations, il faut réfléchir au delà des limites communales.
Actuellement, ils évitent soigneusement de le faire....