@norbert gabriel
La grâce d’une chanson populaire,( sans aucune péjoration accordé à ce terme noble) c’est de réussir à âtre en adéquation totale avec son temps, de figurer cette photo qui plus tard nous dira toujours « c’était exactement cela »....
C’est un peu dommage que les plombiers zingueurs de Prévert ne sifflent plus dans la rue les airs à la mode qu’on entendait à la radio, qu’on rabâchait dans les juke box. Je me souviens du choc que j’avais eu en écoutant ainsi « le sud » de Nino Ferrer, accoudé à un comptoir de bistrot,. Le « Kôln concert », ce fut autre chose, mais qui avait tout de même à voir avec l’esprit des années 70 aussi, tout comme les grandes messes de « tangerine dream ».une sorte de jingle obsédant dégradé à l’infini. Trois notes, et celui de la sncf a inspiré David Gilmour, pour attacher ses petits wagons. A peu près le même procédé que pour la poésie finalement, ce rien de lumière qui fera ouvrir aussi la fenêtre au peintre. Matisse et Mozart ont beaucoup à voir. Et l’art normalement sert plutôt à réunir plutôt qu’à cliver. Mais c’est sans compter ceux qui se prennent pour des génies, posant pour une postérité, d’une façon hystérique, dans des décors de carton pâte.