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Commentaire de Yanleroc

sur Béart, Ferré, Brassens, Gainsbourg, tous des ratés des arts majeurs…


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Yanleroc Yanleroc 23 septembre 2015 00:17
Bonsoir à tous
Gainsbourg, l’homme qui disait : « j’ai tout réussi sauf ma vie »

Après avoir lu Evgueni Sokolof à l’époque, 
j’en avais gardé le souvenir, que le grand malheur de sa vie avait été de comprendre, qu’il ne serait jamais un peintre de Génie. Il plaçait la peinture au dessus de tout, et la chanson ne pouvait être qu’un art mineur pour lui.
Il fallait bien une vie gâchée pour compenser cette douleur..

Brassens aussi, devait considérer la chansonnette comme un art mineur :

    « si le public en veut,
        je les sors dare-dare,
    s’il n’en veut pas,je les
        remet dans ma guitare.... »

Brassens,mon père spirituel,Brel,Ferré, Keith Jarret (Kolhn Concert),Tangerine,Stephan Micus aussi, et pourquoi pas les Floyd ?..

Extrait du peintre pétomane  :Ce soir-là j’acceptai pour la première fois de me laisser approcher par un journaliste. Ceci à cause du bruit qui régnait dans la place et qui masquerait durant l’interview pensais-je celui de mes flatulences, lesquelles étaient devenues de moins en moins contrôlables. Mais les questions de l’Américain, envoyé par la N.B.C., National Broadcasting Corporation, se voulaient insidieuses du genre, Sokolov what is your political position about art, […] mais alors qu’il essayait de me cerner par des questions plus perfides, je réalisai soudainement que les invités s’étaient tus, fascinés par le ton hargneux de mes réponses. Me sentant perdu dans le silence à présent total, je pris un air glacé, mister l’intellectuel lui dis-je, about my painting, let me just say this, et lui arrachant le microphone je le portai d’un geste vif à mon fondement d’où j’extirpai un vent d’une telle densité que je sentis les fèces me couler dans les jambes. Les témoins reculèrent, suffoqués par l’odeur, tandis qu’à proximité de la caméra l’ingénieur du son, l’aiguille de son vu-mètre sans doute bloquée à plus trois décibels, vacillait sous l’impact de ce gaz injecté directement dans son cerveau par ses écouteurs de contrôle.

Les Américains passèrent l’intégralité de l’interview, c’est-à-dire avec pet, et vendirent la séquence un peu partout dans le monde où l’on ne se priva point de la diffuser, diffusions donc multiples créant un processus en chaîne où mon gaz prit la force d’une charge nucléaire qui ébranla la terre entière.


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