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Commentaire de Robert GIL

sur Guerre en Syrie : on frappe qui ? Où ? Et l'après ?


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Robert GIL Robert GIL 24 septembre 2015 08:46

L’ignoble, l’immonde, le sanguinaire, le monstre, le Dictateur, le fou, l’horrible, le dément, le ne-mérite-pas-de-vivre,... bref, Bashar Al Assad s’apprête à faire décapiter puis crucifier jusqu’au pourrissement de son corps un pauvre innocent, mineur au moment des faits pour avoir oser le critiquer lui qui prétend, quelle horreur, être le plus grand dirigeant de tout l’Univers. Il est temps de déclencher les foudres de notre grande armée et de lâcher nos bombes démocratiques sur sa figure immonde...

Hein ? Quoi ? c’est pas Bashar l’écorcheur d’enfants ? C’est le roi d’Arabie Saoudite ? ah bon ? celui qui finance le rachat des Mistrals par l’Egypte qui n’en a pas besoin ? qui préside depuis peu une commission de l’ONU sur les droits de l’Homme ? Oui bon ben on va pas en faire un fromage et puis la peine de mort fait débat même chez nous, et chacun ses us et coutumes après tout, et puis c’est vrai qu’au USA aussi on peut finir grillé sur une chaise ou agoniser pendant des heures suite à une piqûre mal dosée après 20 ans d’attente dans le couloir de la mort. Bon on va dire que la France est préoccupée du cas de ce jeune homme (peut-être un peu coupable quand même, pensez donc, il est chiite comme les mollah de Téhéran) et ça ira ... bon, je vous laisse, là y a Serge qui m’appelle pour savoir ou en est la négo des rafales promis au Grand royaume Saoudien...]

commentaire « humoristique », mais tellement réaliste de stephp paru sur le site « les crises »

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