Il est toujours délicat de faire le distingo entre un acte irreversible comme le meutre et ce qui le motive, et cette difficulté entraine la quete de vérité entre les faits et leur interprétations.
AD était à la fois armée d’explosif et d’idéologies d’extrême gauche, et leur crimes c’est autant de les avoir utilisés autant contre la vie de citoyens que contre les idéaux politique dominant au sein d’une démocratie, donc à priori légitime.
Un crime perpétré par AD, et donc à la culpabilité partagée par ceux qui l’on composé, soutenu et orchestré, n’a effectivement rien a voir avec un crime de droit commun, ni de comparaison probante, si ce n’est dans certaine méthodes de terrain, avec le crime en bande organisée.
Mais ces distingos sur les motivations n’empêche pas la fatale résultante. Que l’on soi tué par un conjoint jaloux ou par un militant extrémiste au nom de sa cause, on en deviens pas moins mort.
Et la justice selon son principe de réparation, normalement autant à l’endroit des victimes qu’à celui du criminel, certe a stopper l’engrenage de la violence des armes, certe a prononcer les peines les plus importantes autorisées par la loi,
mais semble pécher lourdement dans son rôle de réparation des criminels lorsque ces derniers, même avec autant d’années de détention, ne semble toujours pas avoir compris ni admis le caractère simplement meutrier de leurs actes par un usage aveugle et immodéré de la force de leur idéaux.
En même temps peut on demandé a une personne qui voit sa vie défilée derrière les barreaux de ne pas s’accrocher a ses convictions, quelqu’elles soient, pour tenir le coup ?
N’est ce pas un recours bien humain, faute de mieux, de s’accrocher a ce qui justifie ou explique a ses propre yeux, dans l’isolement d’une cellule, le pourquoi on est là, le qui on est, ou du moins qu’elle est cette part de notre identité qu’il a fallut enfermé, et qu’envers et contre tout, meme dans l’erreur, meme dans la mauvaise foi, on va préserver en soi,
tellement la prison vous dépossède et de votre vie dans le cadre d’une peine a perpétuité, mais aussi de vous même.
Je ne crois pas que la sévérité d’exception s’applique en fonction du comportement repentant ou non du criminel,
mais uniquement par rapport a la gravité des actes commis.
Et pour ceux commis par AD, il est évident qu’une société saine ne peut pas les laisser sortir sans une querelle de principes entre la volonté d’indéfectible de la loi pour les victimes, et la volonté d’une vision d’humanisme, même et surtout pour ceux qui par leurs actes ont prouvé qu’il en manquait.
Mais aucun de ces principes ne ramène à la vie une victime, pas plus qu’ils garantissent l’un sans l’autre, la possibilité pour les vivants de continuer malgré les crimes, a vivre ensemble.
Mais dans la volonté de réparation qui doit être celle de la justice, est ce que la peine déja effectué suffit au familles des victimes, ce sont-elles reconstruites au point et de pardonner et d’être prête a subir le contrecoup médiatique qu’engendre la libération des membres d’AD ?
Et pour ces derniers, est ce que finalement revoir un peu la liberté de prêt, la vie au quotidien des leurs, n’est il pas un moyen de mieux comprendre par l’affect ce qu’ils ont enlevé à d’autres, comprendre leur peine de prison, et par la même comprendre et leur erreurs et le pourquoi leur vie c’est faite en grande partie derrière des barreaux ?
Et pour la société, il vaux mieux pour quantité d’autres raisons qui n’ont rien a voir avec la réalité des crimes d’AD, mais sur son état plus de 20 ans aprés, est il un bon ou un mauvais signe qu’on relache des terroristes extrémiste tellement ses 2 mots sont placardés dans la presse depuis le 11 septembre 2001,
et que faute de connaitre action direct, beaucoup peuvent y voir une énième preuve de faiblesse du systême vis a vis de leur idéaux d’aujourhd’ui.
merci pour votre article, monsieur bilger, a défaut d’opinion spontanément pour ou contre, j’en sors avec de bonnes questions pour m’en former une.
amicalement, barbouse