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Washington a changé
de rhétorique et plaide désormais en faveur d’une « transition ordonnée »
en Syrie, sans insister sur la démission immédiate du président Bachar
el-Assad.
"Nous
avons changé ça (l’exigence du départ d’Assad, ndlr). Au bout d’un
certain temps nous nous sommes dits : « Ça ne marche pas ». Il est
indispensable d’effectuer une transition ordonnée, contrôlée afin
d’exclure les risques de revanchisme, de pertes, de vengeance", a
déclaré M. Kerry dans une interview à la CNN.
La journaliste a souligné qu’il s’agissait d’une inflexion dans la position politique des Etats-Unis vis-à-vis de la Syrie.
M. Kerry a également souligné que si Assad quittait son poste plus
vite que prévu, cela pourrait provoquer « un vide, une implosion », ce qui
mettrait un terme à la vie sociale dans le pays.
Le 28 septembre, le président russe Vladimir Poutine a souligné lors
de la 70 session de l’Assemblée Générale de l’Onu que le refus de
coopérer avec le gouvernement syrien afin d’éradiquer l’Etat islamique
(EI) constituait une « erreur de taille ».