@jpm
« on ne mange pas son travail... mais bien les résultats de celui ci.. » ?
- la star de cinéma, le footballeur, le romancier, la vedette du show-biz, le mathématicien, le bookmaker, la « travailleuse du sexe » et son « manager », etc ... mangent les résultats de leur travail ?
Et alors, mère Teresa ne mangeait pas beaucoup parce qu’elle ne « travaillait » pas beaucoup ?
On peut aussi penser à tous ces efforts non encore
officiellement quantifiés dans l’économie actuelle et que les
’meilleurs’ arrivistes savent exploiter : genre - auto-prospective et
prise de risque lors des orientations professionnelles - auto-formation
des pisseurs de code, ou d’autres spécialités de ’tâcherons’ -
bénévolat de celui ou celle qui indique le chemin à un passant - service civilisateur de haut niveau offert gratuitement par ceux qui savent utiliser un mot réputé si ’simple’ comme ’bonjour’ ... etc ..
Pour partager « l’ensemble des revenus » des citoyens, n’en revient-on pas encore à quantifier l’inquantifiable, juste pour pouvoir compter quelque chose ?
Je me doutais bien que cette notion de revenu ou même de redistribution renvoyait fatalement à l’actuelle notion foireuse de ’travail’, donc à l’économie telle qu’on la pense et la pratique habituellement : ma remarque était sans doute moins innocente qu’elle n’a pu vous paraître.
Imaginerait-on qu’on finisse un jour par savoir rendre conditionnelle une redistribution du bienfait social produit par un simple ’bonjour’ ?