Donc, après la rencontre avec le chef du régime de l’Apartheid, Netanyahu, le président Poutine a reçu le président palestinien
.
.La Russie est de retour au Proche Orient, par Israël Adam Shamir | Réseau International
Presque aussitôt après la rencontre avec
Netanyahu, Poutine a reçu le président palestinien Mahmoud Abbas. Là
encore, l’ambiance était très amicale. Abbas lui a expliqué les
problèmes autour de la mosquée Al Aqsa de Jérusalem, où des fanatiques
juifs provoquent et font des ravages. Il a mentionné la confiscation des
terres chrétiennes près de Beit Jalla et bien d’autres causes de gros
souci, y compris la nouvelle autorisation donnée par Israël de tirer sur
les enfants palestiniens à balles réelles de calibre 22. Abbas a
encouragé Poutine à sauver la Syrie de la désintégration, et a écouté
les explications de Poutine sur les plans russes. Résultat, Abbas ne
démissionne pas et ne rendra pas les clés de l’Autorité palestinienne à
l’Assemblée générale de l’ONU, comme l’annonçaient certains
observateurs, mais nous n’en sommes pas encore au dénouement.
Cette double rencontre a hissé la
diplomatie russe à un niveau inédit. Jusqu’à maintenant, seuls les
présidents américains étaient capables de rencontrer à la fois les
Israéliens et les Palestiniens aussi chaleureusement, et de les assurer
de leur protection. Maintenant la Russie est au niveau le plus élevé, et
c’est certainement une grande réussite de Poutine, qui justifie
d’emblée sa décision de s’engager en Syrie.