Les analyses de l’ADN permettent d’effectuer la classification raciale. C’est par l’analyse génétique autosomale (autrement dit par l’analyse du génome, donc de l’ADN) que l’on peut déterminer
l’ascendance principale d’une personne et donc sa composition raciale. Ainsi, une personne née de père
noir et de mère blanche verra très clairement dans son analyse environ
50 % de gènes de Noir (que les laboratoires dans leurs documents
désignent souvent par « Africain sub-saharien ») et 50 % de gènes de
Blanc (que les laboratoires désignent souvent par « Européen »).
Les diverses techniques mises au point par l’équipe de professeur
Masatoshi Nei, et par d’autres scientifiques, ont été utilisées et
complétées par des scientifiques dont les recherches concernent la
génétique des populations dans des domaines variés, par exemple en
médecine.
Par ailleurs les techniques qui découlent de ces recherches sont utilisées aussi par des sociétés commerciales
(cliquez sur le lien et vous pourrez le constater : c’est précisé en
bas de page) qui par la mise en application des analyses autosomales proposent d’établir quelle est la composition raciale d’un individu
et, selon les moyens techniques dont elles disposent et selon les
dépenses financières que l’on est prêt à consentir, elles peuvent aller
plus ou moins loin dans le détail de l’analyse. Ces sociétés présentent
le rapport d’analyse en donnant pour l’ADN analysé au moins la part des
trois principaux regroupements raciaux (Européen, Africain sub-saharien,
Est-Asiatique) mais il est possible aussi d’obtenir la répartition plus
fine par des sous-groupes raciaux.