@Yanleroc
Chacun son avis ; le mien est fait, en rapport d’abord à des avis incontestables d’autorités de tous bords ( la notion importante excluant un lobby agissant). C’est bien beau de continuer à dire que la terre est plate, mais arrive un moment après Galilée où ce n’est plus tenable. Le scepticisme a tout une histoire, et elle est liée en partie à Descartes. C’est une attitude noble mais qui devient stupide quand elle se change en refus de voir les nouveaux paradigmes ; bref de refuser de décamper quand l’orage menace, pensant qu’une pensée magique peut triompher des éléments. Elle se conforme alors au courant religieux traditionaliste, qui s’opposait mordicus à chacune des découvertes scientifiques. En philosophie, il y a des écoles et des opinions. En sciences et en climatologie, il y a juste des thermomètres et des analyses de données, de plus en plus fines, de plus en plus convergentes ; voilà la différence entre ce qui révèle de la science exacte et de l’opinion individuelle.
Quand la seconde prend le pas sur la première, nous sommes alors dans le déni et la falsification. Nous sortons alors de la science pour nous diriger soit vers la politique, l’art du mensonge, ou nous nous pouvons aussi nous orienter vers le déni, les névroses, la psychiatrie, la différence entre les deux orientations, tenant à votre place de manipulateur, ou de manipulé.
Nous sommes dans un pays relativement peu touché par les effets, actuellement, malgré quelques frissons, celui ci en étant manifestement une manifestation ; par contre, je doute que les climatos sceptiques seraient bien reçus par les paysans du Bangladesh ou des Philippines qui ont perdu toutes leurs terres, en raison de la montée des eaux.
Faut il que les gens soient coupés de la nature pour ne pas sentir cette catastrophe par rapport aux animaux. Sans verser dans la noirceur, je doute que cette pauvre humanité s’en sorte ; bien des espèces animales sont obligés de migrer vers le nord, quand elles le peuvent. Les autres disparaissent simplement. Il suffit de regarder pour voir, en dehors des spécialistes ; Quand le feu est dans l’étage d’un magasin, les clients n’ont pourtant pas besoin d’une sirène pour sentir le brûlé. Certains si, c’est vrai. Ils doutent. Ils sont sur le Titanic....
Quand la production artistique est si mortifère, et orientée vers le catastrophisme, comme on le voit dans la littérature, les arts et le cinéma, nous pouvons de plus en plus nous persuader que quelque chose ne tourne pas rond ; dernier indice, non scientifique celui ci, mais tout aussi éclairant.