@Karol
Il est bien trop facile pour les DRH, les exécutants des passeurs d’ordres, de se dédouaner de leurs responsabilités, en s’abritant derrière les ordres en question ! Les DRH, où qu’ils se trouvent, privé ou public ont un rôle prépondérant dans la marche de l’entreprise ou de l’administration.
Combien d’entre eux, éblouis par leur poste de haute responsabilité dans de grandes entreprises, se font un malin plaisir d’appliquer à la lettre, les ordres d’en haut, sur le bas ! Le personnel qu’ils déclarent gérer ! Quel joli mot, dans la langue capitaliste, ultra-libérale, tout comme l’on « gère » du bois, du papier, du charbon ! Le mot « Ressources Humaines » est en lui-même parfaitement insultant pour les Humains qui le subissent tous les jours dans le cadre professionnel.
Les mots ont leur importance, la dialectique ultra-libérale est violente ! Infiniment violente et Humiliante ! Porteuse de tous les germes de l’aliénation des personnes.
Pour Air-France, à ce que je vois, on nous montre avec beaucoup de complaisance, deux pauvres DRH molestés, par des gens en colère. Mais la violence, je le regrette se trouve de l’autre côté de la barrière : du côté des stock options, du MEDEF et du PATRONAT ! DES DECIDEURS QUI LICENCIENT A TOUR DE BRAS ! Elle est, la violence, du côté des grandes multinationales, ces hydres de l’Herne, qui, dans leur toute puissance affichée, se moquent bien du destin individuel de chacun, puisque pour ces « gens-là », ces méprisables représentants de l’Oligarchie, gourmande avide et insatiable, tout ceux qui forment l’entreprise ne sont que des petits grains de sable à écraser sous le talon !
D’ailleurs, amusante la vidéo où l’on voit les deux DRH escalader un grillage pour se mettre à l’abri des « gueux », sous la protection de la police. Très symbolique ! Ces gens-là se « protègent ». Je dirais même que dans leur fuite, ces deux représentant du larbinat patronal sont pathétiques. Comprennent-ils vraiment ce qu’il est entrain de se passer ? Et de quelles tractations, ils sont les enjeux ?
La violence est dans les mots, les gestes, les silences et surtout dans les déclarations de nos représentants politiques que le peuple a élu, naïvement ou pas, pensant que ces élus de « gauche » après une droite sarkoziste ringarde et suffisante, formaient un rempart protecteur contre l’entreprise mal famée des patrons voyous.
La France, bientôt ne sera plus qu’un grand cimetière des éléphants !