@captain_fred
Je suis d’accord avec votre constat (système injuste et déraisonnable) mais je ne suis pas tout à fait d’accord avec une partie de votre diagnostique concernant le « crash ».
Si le système n’est pas viable à long terme, il existe des solutions qui lui permette de survivre tout de même.
En 2008, il me semble que les états sont intervenu pour sauver une partie du système ( sans vraiment de contrepartie et c’est là une grosse injustice quand on sait que le libéralisme demande moins d’état, moins de contrôle. ).
La guerre est aussi un outil fantastique pour ceux qui profitent du système. On colonise un pays, on lui pique ses ressources, on l’empêche d’avoir une agriculture vivrière, on place des sbires au pouvoir ensuite on se retire et dans l’ombre on continu à tirer les ficelles, orchestrer guerres et coups d’états pour du pétrole, des diamants, des terres et métaux rares, en prétendant que ces gens sont des sauvages incapables de tirer partie de leur propres richesses et de s’entendre entre eux.
Posez-vous la question : Sur quelles bases reposerait le monde dans lequel j’aimerais vivre ?
Si dans votre réponse vous trouvez : le respect des droits de l’homme, un monde sans misère, où les gens ont un accès égal au soins médicaux, où les différences sont prises comme un atout et ne servent pas à faire naître l’inégalité, et où l’humanité peut utiliser sont plein potentiel sans les limites qu’impose un certain capitalisme, alors si vous avez au moins ces composantes dans votre réponse, vous serez d’accord avec moi pour dire que le système dans lequel on vit est injuste et mène au chaos mais que de trouver comment améliorer ce système ne peut pas passer par une solution qui nous plonge plus vite dans ce même chaos.
Si le système s’effondre dans un crash total, il n’y aura plus d’accès au soin, plus de distribution de nourriture par les magasins, plus d’essence et au final on se retrouvera très vite dans un système pire que celui que l’on voulait voir disparaitre. Les gens ne peuvent pas se préparer à ça.
Quoiqu’il en soit, vous avez raison, il faut faire quelques chose, et ça
n’est pas du tout facile car l’économie et la politique sont partagées
entre personnes qui soit ont grosso modo le même point de vue, soit ne
sont pas capables de penser autrement, de créer du nouveau. Il faut
remplacer ces gens par des esprits plus ouverts et plus libres qui
seront capables de modifier nos systèmes politiques et économique.