@Captain Fred

 Sur Jean-Luc Mélenchon à BFMTV,

Dans la vidéo que vous nous présentez , nous constatons un Mélenchon au mieux de sa forme et tenant des propos responsables, conscient qu’il est de la violence des élites qui nous gouvernent et d’ailleurs, il emploie à dessein le terme de « violence » pour parler des licenciements. C’est appréciable de la part d’un homme politique.

Il gêne... On lui coupe le sifflet.
cela s’apprend dans les écoles de journalisme.

On apprend également à associer des séquences et des images traitant d’événements n’ayant rien à voir avec les unes avec les autres. Dans ce débit de désinformation continue, un modèle du genre, suivent tout à fait derrière la séquence consacrée à Air France, des otaries baignant dans le jus tiède des récentes pluies diluviennes.

En somme, le destin des otaries semble mieux préoccuper les journalistes que le destin de celui des 2900 employés d’Air France condamnés au chômage et aux pires difficultés dans leur vie quotidienne. Pas un mot sur ces victimes-là , mais une condamnation unanime de la part des journalistes, échos du gouvernement, sur les « violences » !!! Voyez-vous ça ! des grévistes, avec le ton s’il vous plaît, de donneuse de leçon de la présentatrice outragée qui ergote... Mais enfin, vous vous rendez-compte.... bla bla bla.... Si, si si....

Et le pavé dans la marre du canard télévisuel, le filmage complaisant et sans détours du dirigeant d’Air France torse nu, chemise déchirée,courant à perdre haleine pour échapper à la cohorte des grévistes en colère ! 

Ces images fortes n’ont qu’une destination : faire prendre aux télespectateurs des vessies pour des lanternes et renverser ainsi, l’échelle des valeurs : plaindre les responsables du gâchis social (les dirigeants de Air France), et nommer à la vindicte populaire les victimes des purges sociales, (les employés) désignés comme de bien méchants fauteurs de troubles. Et traités comme des criminels par les propos sans aménité de tous les médias à la botte.