"En fait, nous leur en voulons d’être ce que nous ne sommes plus : un
pays fier, conscient de sa force. Un pays qui croit encore à
l’instruction, au savoir, en ses institutions. Qui croit en son destin
quand nous confions le nôtre aux cours de la Bourse et aux banquiers de
Wall Street, de Francfort et de la City."
ou
nous les aimons d’être ce que nous ne sommes plus, d’avoir gardé les valeurs qui nous sont chères, d’avoir failli plonger dans notre décadence mais d’avoir su élire un homme qui pouvait les servir, en retrouvant leurs racines.Nous les aimons parce qu’ils sont droits et justes, humains par leurs excès, leur fierté, mais leur courage.Nous les aimons parce qu’ils pensent ce qu’ils disent et font ce qu’ils pensent ; nous les aimons parce que, en plus de cela, ils n’arborent aucune condescendance, aucune hargne et cherchent et chercheront jusqu’au bout le lieu de jonction entre nos peuples.
Nous les aimons parce qu’ils tiennent tête à l’arbitraire et la folie meurtrière, ne font ni ronds de jambes ni l’emploi de langue de bois ; nous les aimons parce qu’ils tirent leçons de l’Histoire et parce que sans fierté déplacée mais avec dignité, ils jouent le jeu des relations internationales.
et nous les aimons aussi parce que nous pressentons qu’ils n’hésiteront pas à se battre pour garder cette essence, qui leur est plus chère que tout. Ils ne se vendront jamais ni ne se rendront.