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Commentaire de Robert GIL

sur La gauche « moderne »


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Robert GIL Robert GIL 14 octobre 2015 08:02

L’enjeu d’une gauche conséquente devrait être de tracer le chemin vers la socialisation de l’ensemble des entreprises. Les mesures visant simplement à réduire la rémunération et le pouvoir lié à la détention du capital (fiscalité dissuasive, diminution des droits conférés par la propriété, plafonnement des dividendes, extension des droits des salariés, etc.) n’attaquent pas la source de l’exploitation et seraient susceptibles d’être abrogées si une majorité au pouvoir le souhaitait. Il faut donc viser l’abolition de la rémunération du capital. C’est vers cet objectif que les propositions économiques de la gauche antilibérale devraient tendre. Les populations du monde entier y ont intérêt, et des tentatives ont été réalisées dans ce sens dans des pays très différents⁶. Au Pérou, en 1970, un décret a imposé le transfert de 15 % des bénéfices des sociétés industrielles vers un « fond indivisible des travailleurs  ». Au Danemark, un projet de loi, finalement rejeté par le parlement, proposait d’imposer aux employeurs de financer un fond d’investissement et de participation du personnel. Ce fond aurait disposé de 14 % du stock d’action en dix ans et de 26 % en vingt. En Suède, dans les années 1970-1980, des fonds de pension étaient pilotés par l’État pour permettre aux salariés d’acquérir la propriété d’action.
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voir :
À LA RECHERCHE DU SOCIALISME PERDU


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