L’économie du partage
est non seulement présente dans quasiment tous les secteurs, mais elle a
aussi envahi le monde entier. Selon PwC, le marché mondial de
l’économie collaborative devrait atteindre près de 335 milliards de
dollars d’ici à 2025, contre 15 milliards en 2014 ! Le capitalisme, pour
survivre, doit créer constamment à l’échelle planétaire de nouveaux
besoins, de nouveaux marchés, de nouvelles techniques de production et
de consommation.
Ce nouveau business
attire de plus en plus les grands groupes qui investissent massivement
dans ce marché très rentable. Ainsi des géants comme Nestlé, Hyatt,
Avis, General Electric, Ikea, Tyota, Bmw, Frd etc., rachètent des
start-up, créent leurs propres services de location temporaire et leurs
propres plateformes de partage.
L’économie du partage n’est qu’un avatar du capitalisme
qui répond à la nécessité de celui-ci de conquérir de nouveaux marchés,
de créer de nouveaux besoins pour surmonter ses crises. Dans ce sens
elle n’est qu’un instrument au service du capital dont elle perpétue
l’asservissement et la domination. Dire que l’économie du partage est
une économie post-capitaliste est non seulement une chimère, mais aussi
une absurdité.
voir : L’ÉCONOMIE DU PARTAGE AU SERVICE DU CAPITAL