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Commentaire de Nycolas

sur Le sens de la fin du liquide et des chèques


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Nycolas 19 octobre 2015 15:34

@Pierre Régnier

Ce que je dis c’est que la droite, tout autant que la gauche, a été vidée de sa substance politique et que le clivage n’a plus lieu d’être. Pourtant, le discours habituel se contente de critiquer la déchéance de la gauche. Or c’est toute la politique qui a disparu dans un néant, dévorée par des intérêts qui la dépassent entièrement.

Aussi, vous me reprochez de ne pas proposer de solution. C’est une critique assez commune et facile. Je suis désolé de ne pas faire dans le yaka-faukon. Je ne sais pas ce qu’il faut faire, je sais seulement qu’on s’y prend mal, et que si on commençait par arrêter de gâcher notre énergie et nos espoirs en pétitions et autres modes d’actions perdus d’avance comme si en fait on espérait échouer, on aurait peut-être des chances de gagner du terrain. Ça c’est pour commencer.

Aussi, c’est tous ensemble que nous devrions trouver des solutions mais comment voulez-vous y arriver quand les gens sont divisés :

1) dans des faux débats (clivage gauche-droite artificiel par exemple)
2) dans des faux problèmes (par exemple la propagande climatique quand cette propagande est celle des industries qui en tirent des avantages tout en s’en présentant fallacieusement comme les victimes alors qu’elles en sont l’une des sources)
3) dans de faux espoirs (accéder au bonheur par la possession et la consommation de biens, accéder au nouvel âge spirituel par la pensée positive, et j’en passe)

Quand on retroussera tous ensemble nos manches, au lieu de nous jeter du poisson pourri à la gueule parce qu’on n’est pas d’accord sur des points de détail comme la façon de traiter nos semblables qui fuient leurs pays ravagés par la guerre, là on pourra commencer à parler solutions. Pour le moment je me concentre sur l’observation des problèmes, chacun son domaine. D’autres sont bien plus doués que moi pour tirer de cette observation des applications pratiques, mais il semblerait que pour le moment, soit on n’en soit pas encore là, soit ils soient trop occupés par une des trois causes citées plus haut, ce qui revient au même.

En attendant, ceux qui nous disent quoi faire et quoi penser, sont ceux qui ne vivent pas nos vies. La première chose à faire serait peut-être de les remettre à leur place pour pouvoir retrouver du pouvoir sur les affaires qui nous regardent, mais je ne voudrais surtout pas paraitre trop radical, hein.


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