Le professionnalisme n’est pas le problème.
De toute façon, l’amateurisme n’a jamais existé dans le haut niveau. Comment croire à la fiction d’un pilier devenu directeur de gestion quand il n’a même pas eu le certif’ ?
Les « pros » étaient juste rémunérés d’une façon différente, c’était tout.
Le problème est que la ligue et la fédération sont dirigés par de vrais Sénateurs qui ont pour objectif premier de se faire réélire sans fin et pour cela, il ne faut pas faire de vague pour ne pas déranger le voisin qui l’élit.
L’accumulation des matches en Top 14 est une idiotie, une relique du passé. Disputer des phases finales n’a de sens que si la division est composée de groupes, mais ce n’est plus le cas depuis des années. Mais on garde les barrages, les demies et la finale parce que cela fait avoir des recettes supplémentaires pour les stades. Et tant pis pour la santé des joueurs.
D’ailleurs, le championnat de villes est condamné : sur les 8 quart de finalistes, 7 voient leurs joueurs évoluer dans des franchises territoriales pour un seul championnat national. Devinez qui a été éliminé ?
Sans parler du barrage fait par les joueurs étrangers qui empêchent les jeunes français de faire le cuir contre de vrais pros. Ce n’est pas avec des jeunes qui ont fait leurs armes en pro D2 ou même en fédérale qu’on va battre les équipes du Sud !
Pour le joueur qui arrive tout de même à se faire une place dans le Top 14, c’est tout de même la mine de sel ! Jugez donc cela : 26 journées de championnat. Plus 3 matches de tour final. Plus les 5 rencontres du Tournoi. Plus les 6 matches des test matchs. 40 rencontres ! Près de un par semaine !
Solutions ?
Pour le championnat, rester à 14 équipes, mais répartis en 2 poules de 7. Chaque équipe affronte deux fois les équipes de sa poule et une fois celle de l’autre groupe sur terrain neutre pour ces derniers.
Suppression des barrages : les deux premiers de chaque groupes jouent les demi finales puis la finale.
On réduit le nombre de matchs à 21 au pire pour les qualifiés en finale. Cela fait un mois de gagné !
Pour le Tournoi, limiter pour chaque joueur le nombre de match disputable. Disons 3. Cela force à faire tourner et donner plus d’expérience.
Pareil pour les tests match. Limiter à 4 sur la saison le nombre de matchs à disputer pour chaque joueur.
4 matchs épargnés pour les joueurs les plus sollicités donc. Un mois de repos supplémentaire et de formation.
Au pire les meilleurs joueurs disputent 28 rencontres dans l’année. Quel gain de temps et de fatigue !
Là on aura plus de jus pour latter du rosbif !