Ah le Fabien témoignant pour ses autos
volées à la casse, il était de quelle origine ? Personne n’a pensé à lui
demander. Cependant pour les antiracistes, l’étiquette des uns et des autres
est aussi importante que pour les racistes. C’est une obsession ! Pétard,
j’espère qu’il n’était pas manouche... Cela démonterait toute une
rhétorique faussement bien-pensante.
J’ai le tord de ne retenir que ceci :
»Ils ont laissé faire. Ce
que je reproche, c’est qu’ils ne soient pas intervenus plus vite. C’est pas
normal qu’ils aient pu se promener toute l’après-midi avec un chariot
élévateur, ils ont fait ce qu’ils voulaient... Ma femme est choquée.">i>
En conséquence, on devrait avoir le droit de prétendre penser à tous les
impuissants sans distinction. Ceux qui ont perdu leur auto notamment. Dans le
lot, pourquoi on ne trouverait pas des « Maghrébins ou les noirs
de peau, les « assistés » ou les filles mères », voire même des
« vagabonds » (le nombre de gens obligés de vivre dans leur voiture
augmente) ? Il y a aussi la personne qui n’a pu être secourue
à l’hôpital parce que le chirurgien n’est pas arrivé à temps... cela sans compter
les autres « incidents » dont on ne parlera jamais et qui se
produisent à chaque fois qu’on coupe une route. J’ai le souvenir d’une maman et
de ses deux enfants. Les trois ont péri brûlés dans leur auto à cause d’un
célèbre barrage de routiers il y a longtemps. Un drame qui a marqué tous ceux
qui les connaissaient.
C’est facile de répondre "il y a des gens qui se
foutent de vos lois", on peut redire sans se lasser et de la même manière, qu’on s’en fout que
les gens soient sédentaires ou en vadrouille, noirs, blancs ou de couleur verte (certains étant français d’ailleurs), là n’est pas la question ! Autres circonstances, autres gens instrumentalisés ! Et personne ne pense que les gens du voyage sont « cajolés » d’un point de vue pratique dans la vie de tous les jours, là n’est pas la question non plus. Je répète que c’est un laissez-faire accepté sciemment tandis
que d’autres ne peuvent même pas occuper un champ. C’est la vérité crue qui dérange !
(Hum, il était bien bon ce petit vin sans sulfites... hip hip ! Allez j’avoue quand même un péché avant de m’exclure de cette joyeuse communauté agoravoxienne : être dans l’incapacité de me défaire d’une seule tare qui n’apparaît pas dans la dénonciation. j’ai la conophobie en moi. C’est le pire des racisme car cette normalisation de la pensée qui m’insupporte, j’ai le tort de la remarquer aussi dans le camp du bien.)
