Halte à la désinformation en bande organisée !
Rares étant les propriétaires enclins à
brader leur patrimoine, il serait plus rationnel de distinguer la
dévalorisation ponctuelle affectant certaines bicoques mal situées, en
piteux état ou dont la vente revêt un caractère impérieux, de l’ensemble
des biens qui ne trouvent pas preneur… faute d’acquéreurs dignes de ce nom (ce qui exclut de facto
les inévitables rapiats et affairistes mal intentionnés, à l’affût du
moindre fléchissement économique pour surgir des égouts où ils
croupissent avec l’objectif avoué de tout accaparer à vil prix).
Suivant d’ailleurs une sinusoïdale propre à tout bien monnayable, l’immobilier présente au moins l’avantage — à l’inverse des valeurs
boursières, virtuelles et volatiles par nature, qu’il convient d’autant
plus de fuir en période de crise — de pouvoir dégager un revenu locatif
en disposant, quoi qu’il advienne, d’un toit au-dessus de sa tête !
Que le marché soit provisoirement figé,
certes ! puisque chacun campe sur ses positions. Mais confondre le
ralentissement passager du volume des transactions avec l’effondrement
fantasmé des prix de l’immobilier trahit soit une “analyse” journalistique* bâclée, soit une volonté sournoise de désinformer le public en vue de
susciter un mouvement de panique propice à ruiner la Nation.
Ravivant en outre insidieusement la lutte
des classes, il est déplorable que ce genre d’article s’acharne à
stigmatiser les propriétaires particuliers, dont le seul “tort” tient au fait de s’être lourdement endettés et d’être pris en otage par les effets pervers d’une crise économique factice imputable au Nouvel Ordre Mondial
— conjuration esclavagiste à l’origine de tous les maux, dont l’un des
objectifs vise précisément à dépouiller puis anéantir la classe moyenne,
c.-à-d. le moteur même de notre Société.
Quant aux sempiternels propagateurs de fausses rumeurs, obsédés par un hypothétique “éclatement de la bulle immobilière”
comme d’autres par la fin du Monde, songent-ils seulement aux
conséquences que leurs discours fielleux et revanchard, faisant
systématiquement l’apologie de la spoliation d’autrui, du marchandage
sordide et de la plus répugnante mesquinerie, sont susceptibles de
provoquer ?
Et quid du jour où ces apprentis
détrousseurs devront, à leur tour, brader leur propriété familiale faute
d’acquéreur décent ?! — sous réserve, s’entend, que de pareils
individus, assistés vocationnels et bobos collectivistes pour
la plupart, se donnent jamais les moyens de quitter le caniveau de leurs
logements sociaux pour constituer un patrimoine transmissible aux
rejetons dépourvus d’éthique et de savoir-vivre qu’ils infligent à la
Société.
(Source : www.lestapineusesdelimmobilier.com)
:-P