@Renaud Bouchard
Totalement d’accord avec vos deux derniers paragraphes.
Personnellement je ne me sens pas décliniste ni apeuré par une quelconque réapparition irraisonnée d’une Grande Peur, mais révolté de subir ( de façon quasiment douce, sans violences ni menaces ni oppression tangible ) un système que je n’ai pas choisi et qui produit des évènements conduisant de façon inéluctable au déclin réel de mon pays. Et à un recul civilisationnel de notre société ( étendue au niveau européen ).
Je ne pense pas être le seul à appréhender la situation de cette manière.
Ce ne sont certes pas quelques dizaines de milliers de « pauvres Syriens » ( je cite M. Eliott ) qui vont directement , résolument, implacablement, inévitablement détruire les fondements de notre société.
Mais si ce sont de « mauvais » « pauvres Syriens », càd des islamistes portant masques de carnaval, alors ils y contribueront de façon certaine.
Et si ce sont de « vrais pauvres Syriens », je me demande quelle sera leur attitude envers le pays qui leur a donné asile s’il faut le défendre, que cet ennemi soit dedans ou dehors.
Car ils ont abandonné le leur.
Je sais qu’il est très facile pour moi d’écrire derrière un écran, à l’abri des coups, de la faim et de la peur, et qu’ils ont connu ces horreurs pendant longtemps ; et que ce ne sont pas des surhommes ni des personnages archétypiques utilisés ds les films de Hollywood, capables de régénérer en eux des ressources déjà épuisées pour combattre au moins deux ennemis dans un pays ravagé et où rien n’est sûr. Mais je me pose qd mm la question.