@Pomme de Reinette
j’en profite aussi pour rétablir une fois de plus la contre vérité de notre philosphe Hunter puisque il vous a prise a témoins :
« chaque brebis éliminée, est remboursée rubis sur l’ongle par l’UE ! »
Pour une brebis reproductrice l’éleveur touche +160 euros.
Mais il perde la vente de son agneau de l’année en cours - 120 euros
L’année suivante il garde une agnelle qu’il ne vend pas pour remplacer la victime - 120 e
Il touche en plus un forfait de 20% de la somme globale pour les avortements, les disparues, les blessées, celles qui refusent les chaleurs, celles qui perdent du poids, les problèmes de mammite des mères qui ont perdus leur petits, les agneaux qui ayant perdu leurs mères n’auront pas le label puisque plus sous la mère.... et bref par tout ce qui le résultat du stress !
En résumé, un éleveur qui a perdu 10 brebis, touche +1600e, + les 20% 320e , mais il perd la vente des agneaux de l’année, -1200e, et la perte des agnelles de remplacements non vendues , -1200e, auquel s’ajoute le prix en boucherie des reproductrice lors de leur mise à la réforme, soit -600 e. Je vous laisse faire le calcul, et je vous laisse apprécier la mauvaise foi, car pourquoi ne pas vouloir le loup si ça nous rapporte tant ?
Et quand bien même serions bien remboursé : la chercheuse Jocelyne Porcher, qui fut éleveuse, écrit :« Les éleveurs ne peuvent pas laisser la « part du loup », comme le leur demandent les écologistes, car ils ont un devoir de protection envers leurs animaux qui exclut complètement de les abandonner aux prédateurs. Ce serait un déni profond du sens de leur métier. » Extrait de la part du loup Aucun remboursement ne peut restituer les dommages subis, le stress imposé, la perte de sens de son propre travail. Ce n’est qu’en reconnaissant le rôle social du berger avec ses droits de pâturage et de protection active de ses bêtes qu’on pourra réduire le conflit entre les hommes des montagnes et les loups, mais certainement pas avec la politique adoptée jusqu’ici pour compenser en quelque sorte les dommages avec de l’argent : nous n’élevons pas pour nourrir les prédateurs !